Archive for the ‘inclassable’ Category

Shikoba Nabajyotisaikia

mardi, mai 19th, 2015

Alter_idade…

Photo de Jonny Coelho.

Nesta tribo Africana, quando alguém faz algo prejudicial/mal, eles levam a pessoa para o centro da aldeia, onde toda a tribo vem e o rodeia.

Durante dois dias, eles vão dizer ao homem/mulher todas as coisas boas que ele/ela tem feito durante sua vida.

A tribo acredita que cada ser humano vem ao mundo como uma boa aura/energia. Cada um de nós só desejando segurança, amor, paz e felicidade.

Mas, às vezes, na busca dessas coisas, as pessoas cometem erros.

A comunidade vê esses erros como um « grito de socorro ».

Eles se unem então para erguê-lo, para reconectar-lo com sua verdadeira natureza « do bem », para lembrá-lo quem ele realmente é, até que ele se lembra totalmente a verdade da qual ele havia sido temporariamente desconectado do seu « eu bom ».

-Shikoba Nabajyotisaikia!

« NABAJYOTISAIKIA », é um comprimento usado na África do Sul e outras partes, significa: « Eu respeito você, eu lembro de você. Você é importante para mim  »
Em resposta, as pessoas dizem « SHIKOBA », que é: ».. Então, eu existo para você « .

‪#‎Cultura‬ ‪#‎Amor‬ ‪#‎Paz‬ ‪#‎Força‬ ‪#‎África‬

TOM ZÉ quebrando a épistémè patriarkapitalista

mardi, mai 19th, 2015

Não sem as contradições de estar na Globo, mas de usar seu tempo ali como direito e resposta ao jornal O Globo que lhe havia criticado.

Aula genial, exceto pelas referências a dois políticos, inclusive um virado em advérbio…

https://www.youtube.com/watch?v=hubD31XaHqU

La tempête, la Sentinelle et le Syndrome de la vigie – ZAPATISTES

mercredi, avril 8th, 2015
source: http://www.le-serpent-a-plumes.antifa-net.fr/la-tempete-la-sentinelle-et-le-syndrome-de-la-vigie/
Traduction collective (@ValKaracole, @EspoirChiapas, et Le sⒶp) du communiqué de l’EZLN publié le 1er avril. Vous pouvez donc retrouver cette traduction sur le site d’Espoir Chiapas, ainsi que sur le site de Liaison Zapatiste.
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italiano: http://20zln.noblogs.org/supgaleano-la-tormenta-el-centinela-y-el-sindrome-del-vigia/
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español: http://subversiones.org/archivos/114876
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Chèr-e-s ? Ami-e-s et enemi-e-s : euh… bon… c’est que… c’est à dire… vous souvenez-vous qu’à la fin du texte du 19 Mars 2015 « Sur l’Hommage et le Séminaire » nous vous avions mit que l’organisation de ce séminaire était une pagaille ? Eh bien, nous  faisons ce que nous promettions : l’adresse électronique où vous envoyez vos données d’enregistrement est mauvaise, c’est pas ça,  c’est erroné, etc. 
L’adresse correcte est seminario.pensamientocritico15@gmail.com 
Ok, ok, ok, c’est pour moi. Cordialement: Ma pomme à moi!

La tempête, la Sentinelle et le Syndrome de la vigie.

 

Avril 2015. 
Aux Companeroas de la Sexta :
Aux Intéressé-es :
En dépit des apparences, ceci est une invitation… ou un défi ?
Si vous êtes adhérents à la Sexta, si vous êtes un média libre, autonome, alternatif, indépendant ou comme vous vous présentez, si vous êtes intéressés par la pensée critique, donc, prenez pour vous cette invitation au Séminaire « La Pensée Critique face à l’Hydre Capitaliste ». Si, en plus d’accepter cette invitation, vous voulez y assister, s’il vous plaît, suivez ce lienhttp://enlacezapatista.ezln.org.mx/registro-al-seminario-de-reflexion-y-analisis-el-pensamiento-critico-frente-a-la-hidra-capitalista/ 
Si vous avez été invitée, invité, invité-e comme intervenant-e, une missive similaire à celle-ci arrivera par le même biais que celui par lequel on vous a contacté. La différence se trouve que dans la carte d’invitation aux intervenant-e-s se trouve une « clause secrète ».
Bien l’invitation est, comme qui dirait, l’enveloppe
Dedans, plus en bas et à gauche, se trouve…

Le Défi.

Oh je sais. Les classiques débuts des réflexions zapatistes: déconcertants, anachroniques, déplacés, absurdes. Comme réticents, comme juste comme ça, comme « on les pose là », comme « là, vous voyez », comme « ça va de soi ». Comme si vous jetiez une pièce de puzzle et que vous espériez qu‘il soit évident que ça ne décrit pas une partie de la réalité, mais qu’ils imaginent l’image complète. Comme si vous regardiez le puzzle déjà terminé, avec ses formes et couleurs parfaites, mais grâce aux bords des pièces visibles, comme en notant que l’ensemble l’est grâce aux parties, et, clairement que chaque partie prend son sens dans sa relation avec les autres.

Comme si la réflexion zapatiste appelle à voir qu’il manque ce qu’il manque, et pas seulement ce qu’il y a, ce qui se perçoit immédiatement.
Un peu comme ce qu’a fait Walter Benjamin avec « l’Angelus Novus » de Paul Klee. En réfléchissant sur la peinture, Benjamin la « complète »: il voit l’ange, mais aussi il voit que l’ange voit, il voit jusqu’à ce qu’il soit frappé par ce qu’il voit, il voit la force qui l’agresse, il voit l’empreinte brutale. Il voit le puzzle complété : 

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« Il y a une peinture de Klee qui s’appelle Angelus Novus. Dans celle-ci on voit un ange qui parait sur le point de s’éloigner de quelque chose qui le paralyse. Ses yeux regardent fixement, il a la bouche ouverte et les ailes étendues; c’est ainsi qu’on peut s’imaginer l’Ange de l’Histoire. Son visage est tourné vers le passé. Où nous percevons une chaîne d’évènements, lui voit une catastrophe unique qui amoncelle ruine sur ruine et les jette à ses pieds. Il voudrait bien rester, réveiller les morts et reconstruire ce qui est en pièce, mais depuis le Paradis souffle un ouragan qui s’enchevêtre dans ses ailes, et qui est tellement fort que l’ange ne peut plus les fermer. Cet ouragan le pousse irrésistiblement vers le futur, auquel il tourne le dos, alors que les débris s’élèvent face à lui jusqu’au ciel. Cet ouragan c’est ce que nous appelons progrès. » (X, « Thèse sur la philosophie de l’histoire »)

Donc c’est comme si nos réflexions étaient un défi, une énigme de Sphinx, un défi de Mr. Bane, un passe-partout dans les mains du Joker alors qu’il demande : « Pour quoi êtesvous si sérieux ? ».
Comme si le chat-chien, super héros et super vilain, Sherlock et Moriarty, faisait irruption avec une avalanche de questions : que regardons-nous ? pour quoi ? jusqu’à quand ? depuis quand ? dans quel but ? 
C’est comme si nous pensions au monde, interrogeant sa tournure maladroite, débattant de sa course, défiant son histoire, contestant la rationalité de ses évidences.  
C’est comme si, pour un moment à peine, nous étions… 
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La Sentinelle.

 

Vous pouvez voir que, d’habitude, dans une installation militaire il y a des postes en périphérie. On les appelle « Postes d’Observation », « Postes de Garde » ou « Postes de la Vigie ». Le travail de ces postes est de surveiller les alentours et les accès à l’établissement, de façon à savoir ce ou qui approche ou bouge ou reste aux alentours du lieu. Bien, ces postes de surveillance (dans les campements zapatistes on les appelle « le relais », j’en ignore la raison; par exemple, nous disons « t’es de relais à 00h00″, « la relève du relais est à 12h00″, etc.) prévient ou avertit le reste de l’installation, et retient ou détient qui tente de rentrer sans autorisation. Celui qui occupe le poste d’observation c’est le garde, la vigie, la sentinelle. En plus d’observer et d’être attentif à ce qui se passe, la sentinelle est celui qui donne l’alarme en cas d’attaque et face à toute éventualité.
Selon nous, femmes et hommes zapatistes, la réflexion théorique, la pensée critique fait ce travail de sentinelle. Celui qui travaille avec la pensée analytique, c’est son tour de garde au poste de vigie. Je pourrais m’étendre sur la place de ce poste dans le tout, mais pour l’instant il suffit de dire que c’est une partie aussi, rien de plus, mais rien de moins. Je dis ça pour celles, ceux et celleux (ne pas oublier l’égalité de genre et la reconnaissance de la diversité) qui prétendent :
.- Soit être au-dessus et en-dehors du tout, comme quelque chose à part, et se cacher derrière « l’impartialité », « l’objectivité », « la neutralité ». Et qui disent qu’ils analysent et réfléchissent depuis l’asepsie d’un impossible laboratoire matérialisé dans la science, la chaire, la recherche, le livre, le blog, le credo, le dogme, la consigne.
.- Soit qui détournent leur rôle de vigies et s’attribuent celui de nouveau grand-prêtres doctrinaires. Tout en étant à peine des sentinelles, ils se comportent comme s’ils étaient le cerveau dirigeant se changeant en tribunal pénal selon leur convenance. Et depuis là-bas ils ordonnent ce qui doit être fait, ils jugent et absolvent ou condamnent. Bien qu’il faille leur reconnaître que le fait que personne ne leur prête attention, démontrant que la réalité est toujours rebelle, ne les inhibe pas dans leur délire (éthylique, pas peu de fois).
La sentinelle a quelque chose à voir avec le poste de surveillance en question. Mais nous reviendrons là-dessus dans l’une ou l’autre de nos interventions durant le séminaire.
Pour l’instant, il suffit de dire que, accablé, dépassé par la tache d’observation critique dans un monde trompeusement instantané, lors de son tour de garde, le vigile peut tomber dans…
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Le Syndrome de la Vigie.

 

Bon, en fait il se trouve que la sentinelle « épuise » sa capacité de vigilance après un temps.
Cet « épuisement » (que nous, femmes et hommes zapatistes appelons « le syndrome de la vigie ») consiste, grosso modo, en ce que la personne qui est au poste de surveillance développe, après un temps où il est de garde, une espèce de « perception en boucle » ou « constance de la perception ». C’est-à-dire qu’il reproduit dans sa perception consciente encore et encore la même image, comme si rien ne changeait, ou comme si les changements faisaient partie de la normalité même de l’image. Cela a à voir, je suppose, avec quelque chose de la perception visuelle, mais aussi avec le désir que rien ne vienne altérer la routine. Ainsi, par exemple, le vigile ne souhaite pas qu’un danger survienne, et ce désir il le projette sur ce qu’il surveille. « Tout va bien, il ne va rien arriver de mal », se répète-t-il encore et encore, et ce désir se projette sur son évaluation de la réalité. Son objectif est de pouvoir remettre un rapport de surveillance laconique: « rien de nouveau« .
Ce que je vous explique est le fruit d’une observation empirique, pas d’une étude scientifique. Après des années et des années de vigilance, c’est ce que nous concluons de notre propre (et réduite) expérience. Avec le doute persistant de science ou us et coutumes, nous demandons à quelqu’un s’il en est question en neuroscience. Il nous a dit que le phénomène existe, bien que ne soit pas précisé le mécanisme qui le provoque (avant que vous ne vouliez me mettre en travers de la gorge les différents courants ou positions en psychologie, je précise que la seule chose confirmée c’est que le phénomène est réel, vérifiable). Bon maintenant, pourquoi ça arrive ? bon, voyez vous-même – il serait bon que,  par rapport à ça, vous vous mettiez d’accord sur ce qu’est l’objet de connaissance de la « science » de la psychologie -.
Bon, cette personne nous a expliqué ce qu’est « l’attention sélective » et nous a envoyé un livre de ceux d’avant (c’est-à-dire qu’on comprend ce qui est expliqué). En quelques mots, il s’agit du fait que nous ne portons attention seulement qu’à une petite partie de ce que nous voyons à un moment donné et que nous ignorons le reste. Bon, hé bien ce reste que nous ignorons c’est la « cécité au changement » ou « cécité par inattention ». C’est comme si, en filtrant les parties de l’image que nous voyons, nous devenions aveugles à ce que nous n’avons pas sélectionné comme important.
Pour l’instant nous n’allons pas développer ceci, mais, en résumé, le « syndrome de la sentinelle » consiste en ce que:
a).- Tout n’est pas surveillé, mais juste une partie de ce tout. 
b).- Lorsqu’il se « fatigue », le garde ne perçoit plus les changements qui se présentent dans la zone surveillée parce qu’ils lui sont imperceptibles (c’est-à-dire, ils ne sont pas dignes d’intérêt).
Pour compenser cela, nous utilisons divers moyens :
L’un d’eux c’est la surveillance non directe, la « vision périphérique » ou, en langage courant, « regarder du coin de l’œil ». C’est que le regard indirect permet de détecter les altérations de la routine. Il doit aussi y avoir une explication de cela dans la neuroscience, mais je crois que nous manquons d’études.
Les autres manières de parer à la fatigue de la sentinelle, sont : mettre deux vigiles ou plus couvrant le même point; ou réduire le temps de surveillance et augmenter la fréquence de la relève.
Il peut et il y a d’autres manières pour que la tache de la sentinelle soit accomplie.
Mais l’important c’est qu’il faut être attentif à tout signal de danger. Il ne s’agit pas alors d’avertir du danger lorsqu’il est déjà là, mais de regarder les indices, les évaluer, les interpréter, en somme, les penser de façon critique.
Par exemple: ces gros nuages à l’horizon, est-ce qu’ils signifient que vient une pluie passagère ? quelle est son intensité ? elle se dirige vers ici ou elle s’éloigne
Ou est-ce quelque chose de plus grand, de plus terrible, de plus destructeur ? S’il en est ainsi, il faudra alerter tout le monde de l’imminence de…

La Tempête.

 

Bon, l’affaire c’est que nous, hommes, femmes, zapatistes, nous voyons et nous entendons que s’approche une catastrophe dans tous les sens du terme, une tempête.
Mais…, il se trouve que nous, femmes, hommes, zapatistes, nous voyons et entendons aussi que des personnes ayant de grandes connaissances disent, parfois en livrant leur parole, toujours avec leur comportement, que tout continue comme avant.
Que ce que nous présente la réalité ne sont que de petites variations qui n’altèrent en rien d’important le paysage.
C’est-à-dire que nous, femmes, hommes, zapatistes, nous voyons une chose, et eux une autre.
Parce que nous voyons que sont toujours utilisées les mêmes méthodes de lutte. On continue avec les marches, réelles ou virtuelles, les élections, les enquêtes, les meetings.  Et, de façon concomitante, surgissent et se développent les nouveaux paramètres du « succès », une espèce d’applaudimètre qui, dans le cas des marches de protestation, est inversé: mieux tu te portes (c’est-à-dire moins tu protestes), plus grand est sont succès. Et des organisations des partis politiques, se font, des plans sont tracés, des stratégies et des tactiques, en faisant de véritables tour d’adresse avec les concepts.
Comme si étaient équivalents État, Gouvernement et Administration.
Comme si l’État était le même, comme s’il avait les mêmes fonctions qu’il y a 20, 40, 100 ans.
Comme si le système était aussi le même et de même les formes de soumissions, de destruction. Ou, pour le dire à la manière de la Sexta: les mêmes formes d’exploitation, répression, discrimination et spoliation.
Comme si en haut le Pouvoir avait maintenu son fonctionnement invarié.
Comme si l’hydre n’avait pas régénéré ses multiples têtes.
Nous pensons donc que chez nous ou chez eux, il y a le « syndrome de la sentinelle ».
Et nous, hommes, femmes, zapatistes, nous regardons du coin de l’œil ces mouvements dans la réalité. Nous portons alors une plus grande attention, nous montons au plus haut de l’arbre fromager pour essayer de voir plus loin, non pas ce qui se passe, mais ce qui vient.
Bon, hé bien ce que nous voyons n’a rien de bon.
Nous voyons qu’arrive quelque chose de terrible, plus destructeur si c’était possible.
Mais d’autres fois nous voyons que celles et ceux qui pensent et analysent ne disent rien de tout ça. Ils continuent de répéter la même chose qu’il y a 20 ans, 40 ans, un siècle.
Et nous voyons que des organisations, des groupes, des collectifs, des personnes, continuent de même, présentant de fausses options excluantes, jugeant et condamnant l’autre, le différent.
Et plus : nous méprisant pour ce que nous disons voir.
Bon alors, vous voyez, nous sommes zapatistes. Et cela veut dire beaucoup de choses, tellement que dans les dictionnaires de votre langue il n’existe pas de mot pour ça.
Mais ça veut aussi dire que nous pensons toujours que nous pouvons nous tromper. Que peut-être tout continue sans changements fondamentaux. Que peut-être le Commandeur continue de commander de la même manière qu’il y a des décennies, des siècles, des millénaires. Qu’il se peut que ce qui vient ne soit rien de grave, mais à peine une décompensation, un réarrangement de ce qui ne vaut même pas la peine.
Donc ou bien aucune pensée, analyse, théorie, ou bien la même chose que toujours.
Alors nous, hommes, femmes, zapatistes, nous pensons que nous devons demander à d’autres, d’autres calendriers, de géographies différentes, ce qu’ils voient.
Je crois que c’est comme quand à un malade on lui dit que oui en effet, c’est très grave, c’est-à-dire qu’il est « foutu », comme on dit ici. Et donc bon, comme on dit, il faut chercher une deuxième opinion.
Nous disons alors que la pensée, la théorie, sont en train d’échouer. Que ce soit la nôtre qui échoue, que ce soient les autres pensées qui échouent. Ou peut-être que ce sont les deux qui échouent.
Bon donc, nous sommes méfiants, méfiantes, bien évidemment. Mais oui nous faisons un peu confiance aux compañeras, compañeros et compañeroas de la Sexta. Mais nous savons bien que le monde est très vaste, qu’il existe des autres qui elles, eux, elleux aussi se dédient à ça, penser, analyser, regarder.
Nous pensons alors que nous avons besoin de penser le monde, et aussi de penser de cette manière chacun son calendrier et sa géographie.
Et nous pensons que ce serait encore mieux si nous faisions maintenant une sorte d’échange de pensées. Pas comme on parle d’échange de marchandises, comme dans le capitalisme, mais comme si nous faisions un marché moi je te dis ce que je pense et toi tu me dis ce que tu penses. Ou comme un réunion de pensées.
Mais nous ne pensons pas alors qu’il s’agit d’une réunion et rien d’autre, mais qu’elle doit être grande, très grande, mondiale dit-on.
Et bon, nous, hommes, femmes, zapatistes, nous ne savons pas grand chose. Enfin peut-être en luttant savons-nous quelque chose de nos compañeroas, compañeras y compañeros de la Sexta.
Nous voyons alors que ces réunions de pensées sont appelées en certains lieux « séminaires », nous croyons que parce que « séminaire » veut dire « pépinière » c’est-à-dire qu’ici se trouvent des graines qui parfois grandissent vite et parfois prennent leur temps. 
Et donc nous disons que nous faisons une pépinière d’idées, d’analyses, de pensées critiques de « où en est actuellement le système capitaliste ».
Alors le séminaire ou pépinière n’est pas un lieu unique ni dans un temps unique. Mais qu’il dure et qu’il est en plein d’endroits.
Et alors, hé bien c’est pour ça que nous disons que c’est disloqué, c’est-à-dire pas tout en un seul lieu, mais en plein de morceaux et en plein d’endroits. Et nous disons que c’est mondial, bon, hé bien parce que dans tous les mondes il y a des pensées critiques, qui se demandent ce qui se passe, pourquoi, quoi faire, comment, et ces choses qui se pensent dans la théorie.
Mais alors, nous pensons, ça commence en un lieu et en un temps.
Alors, hé bien, commence quelque part cette pépinière collective, et ce lieu est un escargot zapatiste. Pourquoi? Et bien parce qu’ici les peuples zapatistes, nous utilisons l’escargot pour alerter et pour appeler le collectif.
Et donc, par exemple, s’il y a un problème de la communauté, ou une affaire à résoudre, hé bien on joue de l’escargot et hop tout le village sait qu’il y a une réunion du collectif pour que la pensée dise sa parole.
Ou pour voir comment faire pour résister.
Nous disons donc que l’escargot est un instrument de la sentinelle. Avec lui il prévient qu’il y a un danger.
Le lieu est donc, hé bien, un escargot zapatiste: le caracol d’Oventik, montagnes du sud-est mexicain, Chiapas, Mexique.
Et la date du commencement c’est le 3 mai. Pourquoi le 3 mai ?
Bon, chez nos peuples c’est le jour des semis, de la fertilité, de la récolte, de la graine. C’est le jour de la Sainte Croix.
Les peuples ont pris l’habitude de planter une croix là où naît la rivière, le ruisseau ou la source qui donne vie au village. C’est comme ça qu’on signale que c’est un lieu sacré. Et c’est sacré parce que c’est l’eau qui donne la vie. Alors le 3 mai c’est le jour pour demander de l’eau pour la semence et la bonne récolte. Les habitants vont alors là où naît l’eau pour lui faire des offrandes. C’est-à-dire qu’en parlant à l’eau, ils lui donnent leurs fleurs, ils lui donnent leur tasse d’atole, leur encens, leur bouillon de poulet sans sel. Chez d’autres peuples ils lui donnent un petit verre de gnôle, mais chez les peuples zapatistes l’alcool est interdit et donc ils donnent à l’eau un rafraîchissement. Le bouillon de poulet qu’on donne à l’eau est sans sel, pour que l’eau ne se dessèche pas. En même temps qu’ils sont dans cette cérémonie d’offrande, ils jouent de la musique et tou-te-s, enfants, jeunes, ancien-ne-s commencent leur danse. Et quand l’offrande prend fin, commence la communion du peuple. Ils répartissent la nourriture qu’ils ont amenée : atole aigre, poulet, haricots, calebasse. Tout ce qui est nourriture, ils le mangent là collectivement, près de la naissance de l’eau. Et quand c’est fini, ils rentrent chez eux. Et alors par une pure allégresse, ils continuent de danser dans le village et ils mangent ensemble et ils prennent un café avec du pain. Il y a aussi des comp@s zapatistes qui sont maçons, et alors ils le fêtent aussi et ils racontent qu’ils font une croix de n’importe quel bois qu’ils trouvent et qu’ils la posent quand ils commencent la construction. Ils disent que c’est parce que c’est de la responsabilité du travailleur. C’est-à-dire que le travailleur devient ainsi responsable de la construction et que ça lui donne l’envie que ce soit bien, parce que c’est à lui qu’on doit que ce soit bien.
Alors bon voilà vous savez. Là vous voyez. Accepter ou non le défi, à vous de jouer.
Attention : ce qui suit est seulement pour les intervenant-e-s. C’est-à-dire que ça ne sera que sur les invitations formelles que nous envoyons aux intervenant-e-s. Ne le publiez donc pas parce que c’est une…

Clause secrète :

 

Tout ça pour que vous compreniez, comme on dit, le contexte du séminaire. 
Qu’attendons-nous de vous ? 
Eh bien, il faut comprendre que des gens viennent de loin, qui font le sacrifice de leur salaire et leur temps pour venir écouter ce que vous allez exposer. Ils ne viennent pas pour le plaisir, ni parce qu’ils vont gagner quelque chose. Ils ne viennent pas pour la mode ou par ignorance. Ils viennent peut-être parce qu’ils voient les nuages dans leurs horizons, parce que les pluies et les vents les frappent déjà, parce que la famine ne se soucie pas d’essayer de comprendre, parce qu’ils sentent l’orage approcher.
Tout comme nous, hommes, femmes, zapatistes, nous vous respectons, nous vous demandons de respecter ces personnes. Il y aura des infiltré-e-s bizarre, mais la plupart sont nos comp@s. Ce sont des gens qui vivent et meurent en luttant, personne, à part nous, hommes, femmes, zapatistes, n’en garde la trace. Pour elleux, il n’y a ni musées, ni statues, ni chansons, ni poèmes, et leurs noms ne sont ni sur les rames de métro, ni les rues, ni les quartiers. Ils ne sont personne, c’est sûr. Et ce n’est pas en dépit de cela, mais c’est précisément pour ça que, pour nous, femmes, hommes, zapatistes, ils sont tout.
Ainsi donc, ne vous offensez pas, mais n’apportez pas de slogans, de dogmes, actes de foi, modes; ne répétez pas ce que d’autres ont déjà dit avant ou ailleurs; n’encouragez pas la pensée paresseuse; n’essayez pas d’imposer la pensée dogmatique; ne diffusez pas la pensée mensongère.
Nous vous demandons d’apporter votre parole et qu’elle provoque la pensée, la réflexion, la critique. Nous demandons que vous prépariez votre message, que vous l’aiguisiez, que vous lui donniez du lustre. Qu’avec l’honneur, non du milieu universitaire et de ses pairs, mais de celui qui le reçoit, il soit comme un tremblement ou une gifle, ou un cri. 
La graine qu’appelle ce séminaire ou pépinière nous disions, est celle qui questionne, provoque, encourage, pousse à continuer à penser et à analyser. Une graine pour qu’il y ait d’autres graines qui entendent qu’il faut pousser et fassent à leur manière, en fonction de leur calendrier et de leur géographie.
Oh, oui, nous le savons : cela ne va pas accroître votre prestige, ni votre compte bancaire, ni votre côte de popularité. Mais on verra si vous avez de nouveaux adeptes, disciples, troupeaux.
En effet, le seul signe de réussite ne se verra pas, et ce sera que dans de nombreux endroits, dans d’autres calendriers et diverses zones géographiques, d’autres hommes, d’autres femmes, d’autres autres, défient tout et discutent, débattent, questionnent, critiquent, imaginent, croient.
C’est ce que nous demandons. Seulement ça !
Depuis la conciergerie de la Petite École, accréditée maintenant comme « Office du protocole, de la conception et impression des invitations pour les mariages, les XV ans, les divorces, les baptêmes, les avancements frustrés, les séminaires et autres », en accrochant des enseignes qui disent « Ne te fies pas à aujourd’hui, pas plus que demain » , « Bouées de sauvetage sur demande  » ,  » Prenez votre lorgnette, pirate, barrez-barrez-le-tout-juridique-mon-cher-qu’est-ce-qui-se-passsssssssse » ,  » Dans cet établissement  pas de discrimination fondée sur la myopie ».
Le SupGaleano.
Mexique, avril 2015. 
Hep, hep. Arrêtez votre voiture. L’adresse électronique où vous envoyez vos informations d’enregistrement n’est pas correcte. Elles doivent être envoyées à : seminario.pensamientocritico15@gmail.com. Pour votre compréhension, merci (que les injures soient à l’amande, elles n’ont pas lieu d’être).

Yanomami diz à Ditadura: « Eu não quero mais morrer outra vez »

jeudi, avril 2nd, 2015

Comissão Nacional da Verdade

“O Caso Amarildo de hoje é o caso Rubens Paiva de ontem”

Pedro Dallari e Maria Rita Kehl atacam ‘ilusão de que a ditadura foi um governo limpinho’ em debate promovido pela CPFL Cultura
por Redação — publicado 01/04/2015 13:12, última modificação 01/04/2015 13:15

No Café Filosófico CPFL que a TV Cultura levou ao ar no domingo 29, o advogado Pedro Dallari e a psicanalista Maria Rita Kehl, integrantes da Comissão Nacional da Verdade, fizeram um balanço sobre os dois anos de investigações das graves violações de direitos humanos promovidas pelas ditaduras militar e do Estado Novo.

“Muitos questionam por que investigamos esse período de nossa história. Investigamos porque o padrão de violações de direitos humanos persiste nos dias atuais. O aso Amarildo é o caso Rubens Paiva”, afirmou Dallari, que presidiu a CNV.

A violência do Estado brasileiro contra os pobres é uma violência que vem desde a escravidão e segue adiante”, completou Maria Rita. “Por isso é preciso desmilitarizar a polícia”. Segundo ela, nas investigações sobre índios e camponeses desaparecidos no regime, “sentimos como a tensão por posse de terras ainda é atual no Brasil”.

Segundo o advogado, se as Forças Armadas reconhecessem as violações cometidas no período, não haveria margem para “imbecis” segurarem “plaquinha por aí” com pedido de uma nova intervenção militar.

“Quanto mais a gente entende aquele tempo, mais a gente percebe como hoje é melhor. Mesmo para apurar corrupção. Quem viveu aquela época sabe que o clima era pesado. As pessoas se autocensuravam até nas expressões de alegria”, disse a psicanalista. “Há uma ilusão de que a ditadura era um governo duro, porém limpinho.”

Segundo ela, muita gente se pergunta por que a comissão não se debruçou sobre as ações de grupos armados de esquerda que atuaram no período. Ela responde: “porque nunca houve censura sobre os atos dos grupos de esquerda. Quando os crimes são praticados pelo Estado não são crimes comuns. São violação dos direitos humanos”.

As investigações ajudaram a desvendar episódios obscuros sobre a ditadura, como o atentado ao Riocentro, e a desfazer mitos, como os de que o presidente deposto João Goulart planejava instaurar uma ditadura nos moldes cubanos no Brasil. “Nos impuseram uma ditadura para impedir que virássemos uma ditadura como Cuba. mas nos impuseram uma ditadura pior”, disse Maria Rita, que chegou a discutir com um espectador, que se dizia saudoso da ditadura, durante o debate.

“Se você preferia aquele tempo, em que não se podia sequer investigar, só lamento por você”, respondeu ela.

O encontro foi gravado em novembro, a um mês da entrega do relatório final à Presidência, na sede da CPFL Cultura, em Campinas (SP).

Belo Monte: a anatomia de um etnocídio

jeudi, mars 19th, 2015

A procuradora da República Thais Santi conta como a terceira maior hidrelétrica do mundo vai se tornando fato consumado numa operação de suspensão da ordem jurídica, misturando o público e o privado e causando uma catástrofe indígena e ambiental de proporções amazônicas

Quando alguém passa num concurso do Ministério Público Federal, costuma estrear no que se considera os piores postos, aqueles para onde os procuradores em geral não levam a família e saem na primeira oportunidade. Um destes que são descritos como um “inferno na Terra” nos corredores da instituição é Altamira, no Pará, uma coleção de conflitos amazônicos à beira do monumental rio Xingu. Em 2012, Thais Santi – nascida em São Bernardo do Campo e criada em Curitiba, com breve passagem por Brasília nos primeiros anos de vida – foi despachada para Altamira. Ao ver o nome da cidade, ela sorriu. Estava tão encantada com a possibilidade de atuar na região que, no meio do curso de formação, pegou um avião e foi garantir apartamento, já que as obras da hidrelétrica de Belo Monte tinham inflacionado o mercado e sumido com as poucas opções existentes. Thais iniciava ali a sua inscrição na tradição dos grandes procuradores da República que atuaram na Amazônia e fizeram História.

Ela já teve a oportunidade de deixar Altamira três vezes, a primeira antes mesmo de chegar lá. Recusou todas. Junto com outros procuradores do MPF, Thais Santi está escrevendo a narrativa de Belo Monte. Ou melhor: a narrativa de como a mais controversa obra do PAC, o Programa de Aceleração do Crescimento dos governos Lula-Dilma, um empreendimento com custo em torno de R$ 30 bilhões, poderá ser julgada pela História como uma operação em que a Lei foi suspensa. E também como o símbolo da mistura explosiva entre o público e o privado, dada pela confusão sobre o que é o Estado e o que é a Norte Energia S.A., a empresa que ganhou o polêmico leilão da hidrelétrica. Fascinante do ponto de vista teórico, uma catástrofe na concretude da vida humana e de um dos patrimônios estratégicos para o futuro do planeta, a floresta amazônica.

A jovem procuradora, hoje com 36 anos, conta que levou quase um ano para ver e compreender o que viu – e outro ano para saber o que fazer diante da enormidade do que viu e compreendeu. Ela se prepara agora para entrar com uma ação denunciando que Belo Monte, antes mesmo de sua conclusão, já causou o pior: um etnocídio indígena.

Nesta entrevista, Thais Santi revela a anatomia de Belo Monte. Desvelamos o ovo da serpente junto com ela. Ao acompanhar seu olhar e suas descobertas, roçamos as franjas de uma obra que ainda precisa ser desnudada em todo o seu significado, uma operação que talvez seja o símbolo do momento histórico vivido pelo Brasil. Compreendemos também por que a maioria dos brasileiros prefere se omitir do debate sobre a intervenção nos rios da Amazônia, assumindo como natural a destruição da floresta e a morte cultural de povos inteiros, apenas porque são diferentes. O testemunho da procuradora ganha ainda uma outra dimensão no momento em que o atual governo, reeleito para mais um mandato, já viola os direitos indígenas previstos na Constituição para implantar usinas em mais uma bacia hidrográfica da Amazônia, desta vez a do Tapajós.

Thais Santi, que antes de se tornar procuradora da República era professora universitária de filosofia do Direito, descobriu em Belo Monte a expressão concreta, prática, do que estudou na obra da filósofa alemã Hannah Arendt sobre os totalitarismos. O que ela chama de “um mundo em que tudo é possível”. Um mundo aterrorizante em que, à margem da legalidade, Belo Monte vai se tornando um fato consumado. E a morte cultural dos indígenas é naturalizada por parte dos brasileiros como foi o genocídio judeu por parte da sociedade alemã.

A entrevista a seguir foi feita em duas etapas. As primeiras três horas no gabinete da procuradora no prédio do Ministério Público Federal de Altamira. Sua sala é decorada com peças de artesanato trazidas de suas andanças por aldeias indígenas e reservas extrativistas. Na mesa, vários livros sobre a temática de sua atuação: índios e populações tradicionais. Entre eles, autores como os antropólogos Eduardo Viveiros de Castro e Manuela Carneiro da Cunha. A sala é cheirosa, porque as funcionárias do MPF costumam tratar Thais com mimos. Carismática, ela costuma produzir esse efeito nas pessoas ao redor. Dias antes da entrevista, participou da comemoração dos 10 anos da Reserva Extrativista Riozinho do Anfrísio, na Terra do Meio. Thais dormiu numa rede na porta do posto de saúde que sua ação ajudou a implantar, a alguns metros de onde acontecia um forró que durou a noite inteira. O sono era interrompido ora por casais mais animados em sua ênfase amorosa, ora por um atendimento de emergência no posto de saúde. Impassível, Thais acordou no dia seguinte parecendo tão encantada com todos, como todos com ela. “Noite interessante”, limitou-se a comentar.

A entrevista é interrompida pela chegada afetuosa de uma funcionária trazendo primeiro café e água, depois peras. É bastante notável, nas respostas de Thais, o conhecimento teórico e a consistência de seus argumentos jurídicos. Embora visivelmente apaixonada pelo que faz, em sua atuação ela se destaca por ser conceitualmente rigorosa e cerebral. Mas, na medida em que Thais vai explicando Belo Monte, sua voz vai ganhando um tom indignado. “Como ousam?”, ela às vezes esboça, referindo-se ou à Norte Energia ou ao governo. Como ao contar que, ao votar na última eleição, deparou-se com uma escola com paredes de contêiner, piso de chão batido, as janelas de ferro enferrujado, as pontas para fora, a porta sem pintura, nenhum espaço de recreação e nem sequer uma árvore em plena Amazônia. Uma escola construída para não durar, quando o que deveria ter sido feito era ampliar o acesso à educação na região de impacto da hidrelétrica.

A segunda parte da entrevista, outras três horas, foi feita por Skype. Reservada na sua vida pessoal, quando Thais deixa escapar alguma informação sobre seu cotidiano, suas relações e seus gostos, de imediato pede off. “Não tenho nem Facebook”, justifica-se. Dela me limito a dizer que acorda por volta das 5h30 da manhã, que faz yoga e que todo dia vai admirar o Xingu. Em seu celular, há uma sequência de fotos do rio. Uma a cada dia.

A procuradora Thais Santi, em sua sala no Ministério Público Federal de Altamira, no Pará / Lilo Clareto (Divulgação)

A senhora chegou em Altamira no processo de implantação de Belo Monte. O que encontrou?

Thais Santi – Encontrei aqui a continuação do que eu estudei no meu mestrado a partir da (filósofa alemã) Hannah Arendt. Belo Monte é o caso perfeito para se estudar o mundo em que tudo é possível. A Hannah Arendt lia os estados totalitários. Ela lia o mundo do genocídio judeu. E eu acho que é possível ler Belo Monte da mesma maneira.

O que significa um mundo em que tudo é possível?

Santi – Existem duas compreensões de Belo Monte. De um lado você tem uma opção governamental, uma opção política do governo por construir grandes empreendimentos, enormes, brutais, na Amazônia. Uma opção do governo por usar os rios amazônicos, o recurso mais precioso, aquele que estará escasso no futuro, para produzir energia. Essa opção pode ser questionada pela academia, pela população, pelos movimentos sociais. Mas é uma opção que se sustenta na legitimidade do governo. Podemos discutir longamente sobre se essa legitimidade se constrói a partir do medo, a partir de um falso debate. Quanto a esta escolha, existe um espaço político de discussão. Mas, de qualquer maneira, ela se sustenta na legitimidade. Pelo apoio popular, pelo suposto apoio democrático que esse governo tem, embora tenha sido reeleito com uma diferença muito pequena de votos. Agora, uma vez adotada essa política, feita essa escolha governamental, o respeito à Lei não é mais uma opção do governo. O que aconteceu e está acontecendo em Belo Monte é que, feita a escolha governamental, que já é questionável, o caminho para se implementar essa opção é trilhado pelo governo como se também fosse uma escolha, como se o governo pudesse optar entre respeitar ou não as regras do licenciamento. Isso é brutal.

O Ministério Público Federal já entrou com 22 ações nesse sentido. Por que a Justiça Federal não barra essa sequência de ilegalidades?

O Governo pode escolher fazer Belo Monte, mas não pode escolher desrespeitar a Lei no processo de implantação da hidrelétrica

Santi – Lembro que, quando eu trabalhava com meus alunos, discutíamos que há um conflito entre dois discursos. De um lado, há um discurso fundado na Lei, preso à Lei, e do outro lado o discurso de um Direito mais flexível, mais volátil, em que o operador tem a possibilidade de às vezes não aplicar a Lei. Eu dizia a eles que esses discursos têm de estar equilibrados, nem para o extremo de um legalismo completo, nem para o outro, a ponto de o Direito perder a função, de a Lei perder a função. Hoje, se eu desse aula, Belo Monte é o exemplo perfeito. Perfeito. Eu nunca imaginei que eu viria para o Pará, para Altamira, e encontraria aqui o exemplo perfeito. Por quê? Quando eu peço para o juiz aplicar regra, digo a ele que essa regra sustenta a anuência e a autorização para a obra e que, se a regra não foi cumprida, o empreendimento não tem sustentação jurídica. E o juiz me diz: “Eu não posso interferir nas opções governamentais” ou “Eu não posso interferir nas escolhas políticas”. É isso o que os juízes têm dito. Portanto, ele está falando da Belo Monte da legitimidade e não da Belo Monte que se sustenta na legalidade. Assim, Belo Monte é o extremo de um Direito flexível. É o mundo em que a obra se sustenta nela mesma. Porque a defesa do empreendedor é: o quanto já foi gasto, o tanto de trabalhadores que não podem perder o emprego. Mas, isso tudo não é Direito, isso tudo é Fato. A gente se depara com a realidade de uma obra que caminha, a cada dia com mais força, se autoalimentando. A sustentação de Belo Monte não é jurídica. É no Fato, que a cada dia se consuma mais. O mundo do tudo é possível é um mundo aterrorizante, em que o Direito não põe limite. O mundo do tudo possível é Belo Monte.

O mundo do tudo é possível é um mundo aterrorizante, onde o Direito não põe limites

E como a senhora chegou a essa conclusão?

Santi – Eu levei quase um ano para entender o que estava acontecendo com os indígenas no processo de Belo Monte. Só fui entender quando compreendi o que era o Plano Emergencial de Belo Monte. Eu cheguei em Altamira em julho de 2012 e fui para uma aldeia dos Arara em março, quase abril, de 2013. Eu sabia que lideranças indígenas pegavam a gasolina que ganhavam aqui e vendiam ali, trocavam por bebida, isso eu já sabia. Mas só fui sentir o impacto de Belo Monte numa aldeia que fica a quase 300 quilômetros daqui. Brutal. Só compreendi quando fui até as aldeias, porque isso não se compreende recebendo as lideranças indígenas no gabinete. Eu vi.

O que a senhora viu?

Santi – O Plano Emergencial tinha como objetivo criar programas específicos para cada etnia, para que os indígenas estivessem fortalecidos na relação com Belo Monte. A ideia é que os índios se empoderassem, para não ficar vulneráveis diante do empreendimento. E posso falar com toda a tranquilidade: houve um desvio de recursos nesse Plano Emergencial. Eu vi os índios fazendo fila num balcão da Norte Energia, um balcão imaginário, quando no plano estava dito que eles deveriam permanecer nas aldeias. Comecei a perceber o que estava acontecendo quando fiz essa visita à terra indígena de Cachoeira Seca e conheci os Arara, um grupo de recente contato. E foi um choque. Eu vi a quantidade de lixo que tinha naquela aldeia, eu vi as casas destruídas, com os telhados furados, chovendo dentro. E eles dormiam ali. As índias, na beira do rio, as crianças, as meninas, totalmente vulneráveis diante do pescador que passava. Quando Belo Monte começou, esse povo de recente contato ficou sem chefe do posto. Então, os índios não só se depararam com Belo Monte, como eles estavam sem a Funai dentro da aldeia. De um dia para o outro ficaram sozinhos. Os Arara estavam revoltados, porque eles tinham pedido 60 bolas de futebol, e só tinham recebido uma. Eles tinham pedido colchão boxe para colocar naquelas casas que estavam com telhado furado e eles não conseguiram. Esse grupo de recente contato estava comendo bolachas e tomando refrigerantes, estava com problemas de diabetes e hipertensão. Mas o meu impacto mais brutal foi quando eu estava tentando fazer uma reunião com os Arara, e uma senhora, talvez das mais antigas, me trouxe uma batata-doce para eu comer. Na verdade, era uma mini batata-doce. Parecia um feijão. Eu a peguei, olhei para a menina da Funai, e ela falou: “É só isso que eles têm plantado. Eles não têm nada além disso”. Esse era o grau de atropelo e de desestruturação que aquele plano tinha gerado. Era estarrecedor.

Qual era a cena?

Santi – Era como se fosse um pós-guerra, um holocausto. Os índios não se mexiam. Ficavam parados, esperando, querendo bolacha, pedindo comida, pedindo para construir as casas. Não existia mais medicina tradicional. Eles ficavam pedindo. E eles não conversavam mais entre si, não se reuniam. O único momento em que eles se reuniam era à noite para assistir à novela numa TV de plasma. Então foi brutal. E o lixo na aldeia, a quantidade de lixo era impressionante. Era cabeça de boneca, carrinho de brinquedo jogado, pacote de bolacha, garrafa pet de refrigerante.

A cena na aldeia dos Arara de Cachoeira Seca, índios de recente contato, era a de um pós-guerra, um holocausto, com lixo para todo lado

Isso foi o que eles ganharam da Norte Energia?

Santi – Tudo o que eles tinham recebido do Plano Emergencial.

Era esse o Plano Emergencial, o que deveria fortalecer os indígenas para que pudessem resistir ao impacto de Belo Monte?

Santi – Tudo o que eles tinham recebido do Plano Emergencial. O Plano Emergencial gerou uma dependência absoluta do empreendedor. Absoluta. E o empreendedor se posicionou nesse processo como provedor universal de bens infinitos, o que só seria tolhido se a Funai dissesse não. A Norte Energia criou essa dependência, e isso foi proposital. E se somou à incapacidade da Funai de estar presente, porque o órgão deveria ter sido fortalecido para esse processo e, em vez disso, se enfraqueceu cada vez mais. Os índios desacreditavam da Funai e criavam uma dependência do empreendedor. Virou um assistencialismo.

Como a senhora voltou dessa experiência?

Santi – Eu dizia: “Gente, o que é isso? E o que fazer?”. Eu estava com a perspectiva de ir embora de Altamira, mas me dei conta que, se fosse, o próximo procurador ia demorar mais um ano para entender o que acontecia. Então fiquei.

O Plano Emergencial foi usado para silenciar os indígenas, únicos agentes que ainda tinham voz e visibilidade na resistência à hidrelétrica

E o que a senhora fez?

Santi – Eu não sabia entender o que estava acontecendo. Pedi apoio na 6ª Câmara (do Ministério Público Federal, que atua com povos indígenas e populações tradicionais), e fizemos uma reunião em Brasília. Chamamos os antropólogos que tinham participado do processo de Belo Monte na época de elaboração do EIA (Estudo de Impacto Ambiental), para que pudessem falar sobre como esses índios viviam antes, porque eu só sei como eles vivem hoje. Um antropólogo que trabalha com os Araweté contou como esse grupo via Belo Monte e não teve ninguém sem nó na garganta. Os Araweté receberam muitos barcos, mas muitos mesmo. O Plano Emergencial foi isso. Ganharam um monte de voadeiras (o barco a motor mais rápido da Amazônia), e eles continuavam fazendo canoas. Para os Araweté eles teriam de sobreviver naqueles barcos, esta era a sua visão do fim do mundo. E até agora eles não sabem o que é Belo Monte, ainda acham que vai alagar suas aldeias. A Norte Energia é um provedor de bens que eles não sabem para que serve. Outra antropóloga contou que estava nos Araweté quando o Plano Emergencial chegou. Todas as aldeias mandavam suas listas, pedindo o que elas queriam, e os Araweté não tinham feito isso, porque não havia coisas que eles quisessem. Eles ficavam confusos, porque podiam querer tudo, mas não sabiam o que querer. E aí as coisas começaram a chegar. Houve até um cacique Xikrin que contou para mim como foi. Ligaram para ele de Altamira dizendo: “Pode pedir tudo o que você quiser”. Ele respondeu: “Como assim? Tudo o que me der na telha?”. E a resposta foi: “Tudo”. O cacique contou que pediram tudo, mas não estavam acreditando que iriam receber. De repente, chegou. Ele fazia gestos largos ao contar: “Chegou aquele mooonte de quinquilharias”. Tonéis de refrigerante, açúcar em quantidade. Foi assim que aconteceu. Este era o Plano Emergencial.

E o que aconteceu com os índios depois dessa intervenção?

Santi – As aldeias se fragmentaram. Primeiro, você coloca na mão de uma liderança, que não foi preparada para isso, o poder de dividir recursos com a comunidade. A casa do cacique com uma TV de plasma, as lideranças se deslegitimando perante a comunidade. Ganhava uma voadeira que valia 30, vendia por oito. Fora o mercado negro que se criou em Altamira com as próprias empresas. O índio ficou com dinheiro na mão e trocou por bebida. O alcoolismo, que já era um problema em muitas aldeias, que era algo para se precaver, aumentou muito. Acabou iniciando um conflito de índios com índios, e aumentando o preconceito na cidade entre os não índios. O pescador, para conseguir uma voadeira, precisa trabalhar muito. E a comunidade passou a ver o índio andando de carro zero, de caminhonetes caríssimas, bebendo, houve casos de acidentes de trânsito e atropelamento. Então, como é possível? Acho que nem se a gente se sentasse para fazer exatamente isso conseguiria obter um efeito tão contrário. Os índios se enfraqueceram, se fragmentaram socialmente, a capacidade produtiva deles chegou a zero, os conflitos e o preconceito aumentaram.

Belo Monte é um etnocídio indígena

A senhora acha que essa condução do processo, por parte da Norte Energia, com a omissão do governo, foi proposital?

Santi – Um dos antropólogos da 6ª Câmara tem uma conclusão muito interessante. No contexto de Belo Monte, o Plano Emergencial foi estratégico para silenciar os únicos que tinham voz e visibilidade: os indígenas. Porque houve um processo de silenciamento da sociedade civil. Tenho muito respeito pelos movimentos sociais de Altamira. Eles são uma marca que faz Altamira única e Belo Monte um caso paradigmático. Mas hoje os movimentos sociais não podem nem se aproximar do canteiro de Belo Monte. Há uma ordem judicial para não chegar perto. Naquele momento, os indígenas surgiram como talvez a única voz que ainda tinha condição de ser ouvida e que tinha alguma possibilidade de interferência, já que qualquer não índio receberia ordem de prisão. E o Plano Emergencial foi uma maneira de silenciar essa voz. A cada momento que os indígenas vinham se manifestar contra Belo Monte, com ocupação de canteiro, essa organização era, de maneira muito rápida, desconstituída pela prática de oferecer para as lideranças uma série de benefícios e de bens de consumo. Porque os indígenas têm uma visibilidade que a sociedade civil não consegue ter. Vou dar um exemplo. Houve uma ocupação em que os pescadores ficaram 40 dias no rio, na frente do canteiro, debaixo de chuva, e não tiveram uma resposta. Aquele sofrimento passava despercebido. E de repente os indígenas resolvem apoiar a reivindicação dos pescadores, trazendo as suas demandas também. E, de um dia para o outro, a imprensa apareceu. Os indígenas eram a voz que ainda poderia ser ouvida e foram silenciados.

Com as listas de voadeiras, TV de plasma, bolachas, Coca-Cola?

Santi – No caso das ocupações de canteiro não eram nem as listas. No caso da ocupação que aconteceu em 2012, até hoje eu não entendo qual é o lastro legal que justificou o acordo feito. As lideranças saíram da ocupação e vieram para Altamira, onde negociaram a portas fechadas com a Norte Energia. Cada uma voltou com um carro, com uma caminhonete. E isso também para aldeias que sequer têm acesso por via terrestre. Então eu acho que não tem como entender o Plano Emergencial sem dizer que foi um empreendimento estratégico no sentido de afastar o agente que tinha capacidade de organização e condições de ser ouvido. É preciso deixar clara essa marca do Plano Emergencial de silenciar os indígenas.

A mistura entre o empreendedor e o Estado é uma das marcas de Belo Monte

O que é Belo Monte para os povos indígenas do Xingu?

Santi – Um etnocício. Essa é a conclusão a que cheguei com o Inquérito Civil que investigou o Plano Emergencial. Belo Monte é um etnocídio num mundo em que tudo é possível.

E o Ministério Público Federal vai levar à Justiça o etnocídio indígena perpetrado por Belo Monte?

Santi – Certamente. É necessário reavaliar a viabilidade da usina no contexto gerado pelo Plano Emergencial e pelas condicionantes não cumpridas.

A ditadura militar massacrou vários povos indígenas, na década de 70 do século 20, para tirá-los do caminho de obras megalômanas, como a Transamazônica. Aquilo que a História chama de “os elefantes brancos da ditadura”. Agora, como é possível acontecer um etnocídio em pleno século 21 e na democracia? Por que não se consegue fazer com que a lei se aplique em Belo Monte?

Thais – Eu virei uma leitora dos Estudos de Impacto Ambiental (EIAs). E os estudos mostraram uma região historicamente negligenciada pelo Estado, com povos indígenas extremamente vulneráveis por conta de abertura de estradas e de povoamentos. Então, Belo Monte não iria se instalar num mundo perfeito, mas num mundo de conflitos agrários, na região em que foi assassinada a Irmã Dorothy Stang, com povos indígenas violentados pela política estatal e com diagnóstico de vulnerabilidade crescente. É isso o que os estudos dizem. O diagnóstico, então, mostra que Belo Monte seria um acelerador, Belo Monte aceleraria esse processo a um ritmo insuportável e os indígenas não poderiam mais se adaptar. Ou seja, Belo Monte foi diagnosticado para os indígenas como uma obra de altíssimo risco. Isso no EIA. Não é de alto impacto, é de altíssimo risco à sua sobrevivência étnica. Com base nesse diagnóstico, os estudos indicam uma série de medidas mitigatórias indispensáveis para a viabilidade de Belo Monte. A Funai avaliou esses estudos, fez um parecer e falou a mesma coisa: Belo Monte é viável desde que aquelas condições sejam implementadas.

E o que aconteceu?

Santi – Para explicar, precisamos falar daquela que talvez seja a questão mais grave de Belo Monte. Para Belo Monte se instalar numa região dessas, o Estado teve que assumir um compromisso. Você não pode transferir para o empreendedor toda a responsabilidade de um empreendimento que vai se instalar numa região em que está constatada a ausência histórica do Estado. Existe um parecer do Tribunal de Contas dizendo que a obra só seria viável se, no mínimo, a Funai, os órgãos de controle ambiental, o Estado, se fizessem presentes na região. Belo Monte é uma obra prioritária do governo federal. Se o Ministério Público Federal entra com ações para cobrar a implementação de alguma condicionante ou para questionar o processo, mesmo que seja contra a Norte Energia, a União participa ao lado do empreendedor. A Advocacia Geral da União defende Belo Monte como uma obra governamental. Só que Belo Monte se apresentou como uma empresa com formação de S.A., como empresa privada. E na hora de cobrar a aplicação de políticas públicas que surgem como condicionantes do licenciamento? De quem é a responsabilidade? Então, na hora de desapropriar, a Norte Energia se apresenta como uma empresa concessionária, que tem essa autorização, e litiga na Justiça Federal. Na hora de implementar uma condicionante, ela se apresenta como uma empresa privada e transfere a responsabilidade para o Estado. Essa mistura entre o empreendedor e o Estado é uma das marcas mais interessantes de Belo Monte. E não só isso. Há as instâncias de decisão. O Ministério do Meio Ambiente define a presidência do Ibama. A presidência da República define o Ministério do Meio Ambiente. Da Funai, a mesma coisa. Então é muito difícil entender Belo Monte, porque a gente tem um empreendimento que é prioritário e ao mesmo tempo a empresa é privada. Ser privada significa contratar o Consórcio Construtor Belo Monte (Andrade Gutierrez, Odebrecht, Camargo Corrêa, Queiroz Galvão, OAS e outras construtoras com participações menores) sem licitar. Ela diz que não vai fazer, que não cabe a ela fazer. E ninguém manda fazer. Então, a gente tem uma situação em que o empreendedor se coloca como soberano, reescrevendo a sua obrigação. Por exemplo: entre as condicionantes, estava a compra de terra, pela Norte Energia, para ampliação da área dos Juruna do KM 17, porque eles ficariam muito expostos com a obra. A Norte Energia fez a escolha da área. Mas quando a Funai disse para a Norte Energia que comprasse a área, a empresa respondeu: “Não, já cumpri a condicionante. Já fiz a escolha da área, é responsabilidade do governo comprar a área”. E a Funai silenciou. E o Ibama nem tomou conhecimento. Houve uma reunião, e eu perguntei à Funai: “Vocês não cobraram a Norte Energia para que cumprisse a condicionante? Quem tem que dizer o que está escrito é a Funai e não a Norte Energia”. E se a Norte Energia diz “não”, a Funai tem que dizer “faça”, porque existem regras. Conseguimos que a Norte Energia comprasse a área por ação judicial. Mas este é um exemplo do processo de Belo Monte, marcado por uma inversão de papéis. A Norte Energia reescreve as obrigações se eximindo do que está previsto no licenciamento. Quem dá as regras em Belo Monte? O empreendedor tem poder para dizer “não faço”? Veja, até tem. Todo mundo pode se negar a cumprir uma obrigação, desde que use os mecanismos legais para isso. Se você não quer pagar pelo aluguel, porque o considera indevido, e eu quero que você pague, o que você faz? Você vai conseguir lá em juízo, você vai recorrer da decisão. Mas não aqui. Aqui a Norte Energia diz: “Não faço”.

As empreiteiras que fizeram os estudos de viabilidade são hoje meras contratadas da Norte Energia, sem nenhuma responsabilidade socioambiental

E o governo se omite por quê?

Santi – Não cabe a mim dizer. Há em Belo Monte questões difíceis de entender. O que justifica uma prioridade tão grande do governo para uma obra com impacto gigantesco e com um potencial de gerar energia nada extraordinário, já que o rio não tem vazão em parte do ano? O que que justifica Belo Monte? É inegável que há uma zona nebulosa. Veja o Estudo de Impacto Ambiental (EIA) de Belo Monte, veja quem assina. (Aponta os nomes das empresas: Andrade Gutierrez, Camargo Corrêa, Odebrecht…). E, na hora do leilão, eles não participaram do leilão. Surge uma empresa criada às pressas para disputar o leilão. Essa empresa, a Norte Energia, constituída como S.A., portanto uma empresa privada, é que ganha o leilão, que ganha a concessão. E as empreiteiras que participaram dos estudos de viabilidade? Formaram o Consórcio Construtor Belo Monte (CCBM), que é um contratado da Norte Energia. E a Norte Energia, por sua vez, mudou totalmente a composição que ela tinha na época do leilão. Hoje, com muito mais aporte de capital público. Então, as empreiteiras que fizeram os estudos de viabilidade e de impacto ambiental hoje são meras contratadas, sem nenhuma responsabilidade socioambiental no licenciamento. Os ofícios que enviamos para a CCBM nunca são para cobrar nada, porque não há nenhuma condicionante para elas, nenhuma responsabilidade socioambiental. Com essa estrutura, os recursos de Belo Monte não passam por licitação. O que é Belo Monte? Eu realmente não sei. Não é fácil entender Belo Monte. É a História que vai nos mostrar. E, quem sabe, as operações já em curso (da “Lava Jato”, pela Polícia Federal, que investigam a atuação das empreiteiras no escândalo de corrupção da Petrobrás) tragam algo para esclarecer essa nebulosidade.

No caso dos indígenas, estava previsto o fortalecimento da Funai, para que o órgão pudesse acompanhar o processo. Em vez disso, a Funai passou por um processo de enfraquecimento, articulado também no Congresso, pela bancada ruralista, que continua até hoje….

O Plano Emergencial foi transformado num balcão de negócios em que os indígenas foram jogados no consumismo dos piores bens

Santi – Eu visitei a aldeia Parakanã, na terra indígena Apyterewa. Quando eu cheguei lá, eu não acreditei nas casas que estavam sendo construídas. Meia-água, de telha de Brasilit. Uma do lado da outra, naquele calor. Eu perguntei para o funcionário da Funai como eles permitiram, porque os Parakanã também são índios de recente contato. E eles não ficavam nas casas, ficavam num canto da aldeia. Aí a gente foi para os Araweté, também construindo. A aldeia estava cheio de trabalhadores. Aquelas meninas andando nuas. Os pedreiros ouvindo música naqueles radinhos de celular. Eu perguntei à Funai: “Como que vocês permitem?”. A Funai não estava acompanhando as obras, não sabia quem estava na aldeia nem de onde tinha vindo aquele projeto de casa. A Funai tinha que acompanhar os programas e ela não está acompanhando. Estava previsto o fortalecimento da Funai e aconteceu o contrário. No Plano de Proteção Territorial estava prevista uma espécie de orquestra para proteger as terras indígenas. Haveria 32 bases, se não me engano, em locais estratégicos, já que proteger o território é condição para proteger os indígenas. Esse plano é uma das condicionantes mais importantes de Belo Monte. Na verdade, Belo Monte seria impensável sem a proteção dos territórios indígenas. E protegeria também as unidades de conservação, freando o desmatamento, porque teria ali Polícia Federal, Ibama, ICMBio, Funai, todos juntos. E isso com previsão de contratação de 120 funcionários para atuar nessa proteção. E isso tinha que anteceder a obra. Daí, em 2011 vem o pedido de Licença de Instalação, já, e o plano não tinha começado. A Funai anuiu com a Licença de Instalação desde que o plano fosse implementado em 40 dias. E diz: “Enfatizamos que o descumprimento das condicionantes expressas nesse ofício implicará a suspensão compulsória da anuência da Funai para o licenciamento ambiental do empreendimento”. É com isso que eu me deparo. No final de 2012, os indígenas cobraram a implementação desse plano em uma ocupação dos canteiros de obra, e ficou claro que sequer havia iniciado a construção das bases. A partir daí, a Norte Energia passou a simplificar e reescrever o plano. A Funai não tinha força para cobrar a implantação da condicionante, mas não anui com o que a Norte Energia passa a fazer. Propusemos uma ação no dia 19 de abril de 2013, que era Dia do Índio, para que cumprissem a condicionante. E que se aplicasse o que estava escrito: que o não cumprimento implicará a suspensão compulsória da anuência da Funai para o licenciamento. O juiz deferiu a liminar quase um ano depois, já em 2014. Mas qual a resposta do Judiciário? Que suspender a anuência da Funai ao licenciamento seria interferir nas opções políticas do governo. Resultado: hoje a gente está virando 2014 para 2015 e a Proteção Territorial não está em execução. Foi a última informação que eu recebi da Funai. O plano ainda não iniciou.

Essa é a situação hoje?

Santi – O Plano Emergencial era um conjunto de medidas antecipatórias indispensáveis à viabilidade de Belo Monte. Envolvia o fortalecimento da Funai, um plano robusto de proteção territorial e o programa de etnodesenvolvimento. O fortalecimento da Funai não foi feito. O plano de proteção não iniciou. E o plano de etnodesenvolvimento? Foi substituído por ações do empreendedor à margem do licenciamento, por meio das quais os indígenas foram atraídos para Altamira, para disputar nos balcões da Norte Energia toda a sorte de mercadoria, com os recursos destinados aos programas de fortalecimento.

Como é possível?

Santi – Eu realmente acho que existe uma tragédia acontecendo aqui, que é a invasão das terras indígenas, é a desproteção. A gente vê a madeira saindo. As denúncias que recebemos aqui de extração de madeira na terra indígena Cachoeira Seca, na terra indígena Trincheira Bacajá, elas são assustadoras. E eu realmente me pergunto: como? A pergunta que eu tinha feito para o juiz nesse processo era isso: “Belo Monte se sustenta no quê, se essa condicionante, que era a primeira, não foi implementada?”. Belo Monte se sustenta no fato consumado. E numa visão equivocada de que, em política, não se interfere. Como se aquela opção política fosse também uma opção por desrespeitar a Lei. O fato é que Belo Monte, hoje, às vésperas da Licença de Operação, caminha sem a primeira condicionante indígena. Eu te digo: é estarrecedor.

Belo Monte caminha, portanto, à margem da Lei?

Santi – Essa ação da Norte Energia se deu à margem do licenciamento. Se os estudos previram que Belo Monte seria de altíssimo risco, e trouxeram uma série de medidas necessárias, e o que o empreendedor fez foi isso… A que conclusão podemos chegar? Se existiam medidas para mitigar o altíssimo risco que Belo Monte trazia para os indígenas, e essas políticas não foram feitas, e em substituição a elas o que foi feito foi uma política marginal de instigação de consumo, de ruptura de vínculo social, de desprezo à tradição, de forma que os indígenas fossem atraídos para o núcleo urbano pelo empreendedor e jogados no pior da nossa cultura, que é o consumismo. E no consumismo dos piores bens, que é a Coca-Cola, que é o óleo… Ou seja: todos os estudos foram feitos para quê? Tanto antropólogo participando para, na hora de implementar a política, o empreendedor criar um balcão direto com o indígena, fornecendo o que lhe der na telha? O que aconteceu em Belo Monte: o impacto do Plano Emergencial, que ainda não foi avaliado, até esse momento, foi maior do que o próprio impacto do empreendimento. A ação do empreendedor foi avassaladora. Então, de novo, qual é o impacto de Belo Monte? O etnocídio indígena.

E o que fazer agora?

A Defensoria Pública da União não estava presente em Altamira, enquanto milhares de atingidos eram reassentados sem nenhuma assistência jurídica

Santi – Hoje Belo Monte é uma catástrofe. Eu demorei um ano para ver, um ano para conseguir compreender e agora eu vou te dizer o que eu acho. Se a Lei se aplicasse em Belo Monte, teria que ser suspensa qualquer anuência de viabilidade desse empreendimento até que se realizasse um novo estudo e fosse feito um novo atestado de viabilidade, com novas ações mitigatórias, para um novo contexto, em que aconteceu tudo o que não podia acontecer.

É possível afirmar que a Norte Energia agiu e age como se estivesse acima do Estado?

Santi – A empresa se comporta como se ela fosse soberana. E é por isso que eu acho que a ideia aqui é como se a Lei estivesse suspensa. É uma prioridade tão grande do governo, uma obra que tem que ser feita a qualquer custo, que a ordem jurídica foi suspensa. E você não consegue frear isso no poder judiciário, porque o Judiciário já tem essa interpretação de que não cabe a ele interferir nas políticas governamentais. Só que o poder judiciário está confundindo legitimidade com legalidade. Política se sustenta na legitimidade e, feita uma opção, o respeito à Lei não é mais uma escolha, não é opcional. E aqui virou. E quem vai dizer para o empreendedor o que ele tem que fazer?

Além da questão indígena, há também a questão dos reassentamentos. Em novembro, o Ministério Público Federal de Altamira fez uma audiência pública para discutir o reassentamento de moradores da cidade, que foi muito impactante. Qual é a situação dessa população urbana com relação à Belo Monte?

Santi – De novo, como no caso dos indígenas, nós temos uma obra de um impacto enorme, numa região historicamente negligenciada, e o Estado tinha que estar instrumentalizado para que Belo Monte acontecesse. E quando nós nos demos conta, a obra está no seu pico – e sem a presença de Defensoria Pública em Altamira. Até 2013, havia uma pessoa na Defensoria Pública do Estado, que acompanhava a questão agrária, uma defensora atuante com relação à Belo Monte, mas que precisava construir uma teoria jurídica para atuar, porque ela era uma defensora pública do Estado e as ações de Belo Monte eram na Justiça Federal. Depois, todos foram removidos e não veio ninguém substituir.

Isso na Defensoria Pública Estadual. Mas e a federal?

Santi – A Defensoria Pública da União nunca esteve presente em Altamira.

Nunca? Em nenhum momento?

Santi – Não. E a Defensoria Pública do Estado também não estava mais.

A população estava sendo removida por Belo Monte sem nenhuma assistência jurídica? As pessoas estavam sozinhas?

Estamos assistindo diariamente ao impacto brutal de Belo Monte no Xingu, e o governo já se lança numa nova empreitada no Tapajós

Santi – Sim. É incompreensível que, em uma obra que cause um impacto socioambiental como Belo Monte, a população esteja desassistida. Num mundo responsável, isso é impensável. E acho que para qualquer pessoa com um raciocínio médio isso é impensável. Então fizemos uma audiência pública para que todos pudessem realmente ser escutados. Porque um dia chegou na minha sala uma senhora muito humilde. Poucas vezes eu tinha me deparado com uma pessoa assim, por que ela veio sozinha e já era uma senhora de idade. E eu não conseguia entender o que ela falava. Eu não conseguia. Ela estava desacompanhada, desesperada, e eu falei pra ela assim: “A senhora espera lá fora, que eu vou resolver algumas coisas aqui, e eu vou com a senhora pessoalmente na empresa”. Porque o reassentamento, como ele é feito? A Norte Energia contratou uma empresa que faz o papel de intermediária entre a Norte Energia e as pessoas. Chama-se Diagonal. Então cheguei na empresa com ela. É uma casa, as pessoas ficam do lado de fora, naquele calor de 40 graus, esperando para entrar. E, uma a uma, vão sendo chamada para negociar. Essa senhora foi lá negociar a situação dela. E ofereceram para ela uma indenização. E ela não queria uma indenização, ela queria uma casa. E ela diz: “Eu não quero a indenização, eu quero uma casa!”. Neste momento, ela está falando com um assistente social da empresa. E aí, se ela não concorda com o que está sendo oferecido, o advogado da empresa vai explicar a ela por que ela não tem direito a uma casa. E se ela continuar não concordando, esse processo vai para a Norte Energia. Para mim, isso já foi uma coisa completamente estranha. A palavra não é estranha… Eu diria, foi uma coisa interessante. Porque a Norte Energia funciona como uma instância recursal, da indignação da pessoa contra uma empresa que é uma empresa contratada por ela. Então a revolta das pessoas é contra a empresa Diagonal. Aí o caso da pessoa vai para a Norte Energia, e a Norte Energia vai com seu corpo de advogados – 26 advogados contratados só para esse programa – fazer uma avaliação e explicar para a pessoa as regras que são aplicadas. E que, se essa pessoa não aceitar, ela tem um prazo para se manifestar. E, se ela não se manifestar nesse prazo, ou se ela não concordar, o processo vai ser levado para a Justiça, e a Norte Energia vai pedir a emissão da posse. A senhora vai ter que sair de qualquer jeito e discutir em juízo esses valores. Veja a situação com que eu me deparei. Primeiro: a senhora não tinha nenhuma condição nem de explicar a história dela, ela tinha dificuldades de falar. Porque o tempo deles é outro, a compreensão de tudo é outra. A gente está falando de pessoas desse mundo aqui, que não é o mundo de lá, é o mundo de cá. E que eu mesma não tinha capacidade de entender. Então, essa pessoa, que tem dificuldade para se expressar, como ela vai dialogar sozinha, na mesa do empreendedor, com advogados e pessoas que estão do lado de lá? Naquele momento eu tive a compreensão de que, primeiro, existia uma confusão de papéis ali, porque a Norte Energia se apresentava como instância recursal, mas fazia o papel dela. A outra empresa também fazia o papel dela. Quem estava ausente era o Estado. Quem estava ausente era quem tinha que acompanhar essa pessoa. Então, quem estava se omitindo ali era o Estado. Para mim era inadmissível que aquela senhora estivesse sozinha negociando na mesa do empreendedor. Na audiência pública apareceu outra senhora que assinou, mas contou chorando que não sabia ler. Assinou com o dedo. Assinou uma indenização, mas queria uma casa. Isso resume a violência desse processo. Há muitos casos. Muitos. E tudo isso estava acontecendo porque a Defensoria Pública da União não estava aqui. Uma das funções da audiência pública foi chamar o Estado. A Defensoria Pública é uma instituição que está crescendo, que se fortalece, e eu acho que ela não pode deixar à margem uma realidade com risco de grande violação de direitos humanos, como é Belo Monte.

Como se explica um empreendimento desse tamanho, com milhares de remoções, sem a presença da Defensoria Pública da União?

Santi – Como você imagina uma obra com o impacto de Belo Monte sobre 11 terras indígenas, com o impacto que já ficou claro, com alto risco de destruição cultural, sem a Funai estruturada? Como a Funai está em Altamira com o mesmo número de servidores que ela tinha em 2009? Como não foi feita uma nova sede da Funai? Como não foi contratado um servidor para a Funai? E o ICMBio? Temos aqui seis unidades de conservação na área de impacto do empreendimento. Entre essas unidades, só a Estação Ecológica da Terra do Meio tem três milhões de hectares. Se você me perguntar hoje quantos gestores o ICMBio tem nessas unidades eu vou te dizer: a unidade da (Reserva Extrativista) Verde para Sempre está sem gestor. A unidade do Iriri está sem gestor, foi contratado um cargo em comissão. Ou seja, não existe servidor do ICMBio pra cuidar dessa unidade do Iriri. Para a resex Riozinho do Anfrísio também foi contratado um servidor extraquadro. Para o Parque Nacional da Serra do Padre também. A gente tem Belo Monte com um impacto no seu ápice, no momento da maior pressão antrópica já prevista, com as unidades de conservação sem gestor. E o impacto, o desmatamento, é uma prova disso. Na Resex Riozinho do Anfrísio a extração ilegal de madeira já atravessou a unidade e chegou nos ribeirinhos. É uma região que está numa efervescência de impacto. E o concurso público realizado para o ICMBio só previu a contratação de analistas para o Tapajós, onde o ICMBio precisa hoje fazer uma avaliação positiva para que sejam autorizados os empreendimentos das hidrelétricas lá. Eu não consigo entender como o Estado se lança a outro empreendimento sem responder pelo que está acontecendo aqui. Eu te falo isso porque você me pergunta como é possível a Defensoria Pública não estar aqui. Para mim, isso não é um susto, porque eu estou acompanhando outras instituições absolutamente indispensáveis no licenciamento de Belo Monte e totalmente defasadas. E o ICMBio é uma prova disso. E os gestores que têm aqui do ICMBio são extremamente atuantes. Mas, sozinhos, eles não dão conta. Como é possível uma pessoa responder pelos três milhões de hectares da estação ecológica? E sem nenhum apoio? O que eu posso dizer é que, nas investigações que fizemos aqui com relação à Belo Monte, a realidade é a ausência do Estado. Num mundo em que tudo é possível, a gente consegue viver com uma realidade em que 8 mil famílias vão ser reassentadas sem que a Defensoria Pública da União tivesse sido acionada para vir para Altamira. Belo Monte é o mundo em que o inacreditável é possível.

Voltando ao início dessa entrevista, qual é a analogia que a senhora faz entre os estudos de Hannah Arendt sobre os totalitarismos e essa descrição que a senhora fez até aqui sobre o processo de Belo Monte?

A mineradora canadense Belo Sun prenuncia um ciclo de exploração dos recursos naturais da Amazônia em escala industrial, sobrepondo impactos na região

Santi – Vai ficando mais claro, né? Quando eu coloquei para você que a Lei está suspensa, ou seja, as regras, os compromissos assumidos, as obrigações do licenciamento, na verdade eu pensava no Estado de Exceção. Eu entendo que essa realidade que eu descrevo é a realidade de um Estado de Exceção.

Mas, como é possível que tudo seja possível?

Santi – Quando você assiste ao governo se lançar a um novo empreendimento, desta vez no Tapajós, com outro impacto brutal, sem responder pelo passivo de Belo Monte, o que vem à mente? E a gente, nesse dia a dia de Belo Monte, assistindo a esse impacto, assistindo ao desmatamento, assistindo à questão dos indígenas, ao sofrimento da população local, assistindo às pessoas morrendo porque o hospital está superlotado, assistindo aos indígenas completamente perdidos… E então a gente vê o governo se lançar a um novo empreendimento. A pergunta que vem é essa: como é possível? Belo Monte não acabou. Quando, um ano atrás, a então presidente da Funai (Maria Augusta Assirati) deu uma entrevista (à BBC Brasil) falando de Belo Monte, ela disse a seguinte frase: « Nenhum dos atores envolvidos estava preparado para a complexidade social, étnica e de relações públicas que foi Belo Monte”. Quando eu leio uma frase como essa, e a gente assiste ao governo brasileiro usar Belo Monte como campanha política na época das eleições, e se lançar a um novo empreendimento, eu me pergunto: o que dizer a um governo que diz que não estava preparado para Belo Monte? Belo Monte não acabou. Se você tem responsabilidade, a sua responsabilidade não acaba porque a tragédia aconteceu. Ou seja, o passivo de Belo Monte, no Xingu, fica, e o governo vai começar uma nova empreitada no Tapajós? E qual é a prova de que essa nova empreitada não vai causar um passivo como este? A prova tem que ser feita aqui em Belo Monte. A Funai tem que estar estruturada aqui. As terras têm que estar protegidas aqui. A população tem que ter sido removida com dignidade aqui. Então, quando você me pergunta de Hannah Arendt, eu lembro dessa frase da presidente da Funai. Quando Arendt conclui o julgamento do nazista (em seu livro “Eichmann em Jerusalém”), ela diz o seguinte: “Política não é um jardim de infância”. E ela estava analisando o genocídio. Eu não tenho dúvida de dizer que aqui a gente está analisando um etnocídio, e política não é um jardim de infância. Então, a ação do Ministério Público aqui é a de responsabilizar, até onde for possível. Um dia essas ações vão ser julgadas. Belo Monte um dia será julgada.

A maioria das ações que o Ministério Público Federal está propondo, há anos, esbarram nos presidentes dos tribunais. Por quê? Qual é a sua hipótese?

Santi – Belo Monte é uma obra “sub judice”. Vai ser julgada pelo Supremo Tribunal Federal. São 22 ações, com conteúdos extremamente diversificados. A postura do Poder Judiciário de que o fundamento jurídico, o mérito da ação, fique suspenso de análise com base na decisão política, que é a suspensão de segurança, é uma decisão que não precisa de respaldo na Lei, ela busca respaldo nos fatos. A suspensão de segurança é um mecanismo extremamente complicado, porque ele abre o Direito.

Acho que é importante aqui fazer um parêntese para explicar aos leitores que o mecanismo jurídico de “suspensão de segurança” é um resquício da ditadura. Ele impede qualquer julgamento antecipado de uma ação, que poderia ser pedido por conta da urgência, da relevância e da qualidade das provas apresentadas. É concedido pela presidência de um tribunal, que não analisa o mérito da questão, apenas se limita a mencionar razões como “segurança nacional”. Assim, quando o mérito da ação é finalmente julgado, o que em geral leva anos, uma obra como Belo Monte já se tornou fato consumado. Quais são as justificativas para o uso de suspensão de segurança em Belo Monte?

Numa sociedade de consumo, desde que se preserve o eu hegemônico de cada um, a morte cultural de um povo não dói

Santi – Em Belo Monte as justificativas são a necessidade da obra, o prazo, o cronograma, os valores, o quanto custa um dia de obra parada ou a quantidade de trabalhadores que dependem do empreendimento. Com esses fundamentos muito mais fáticos, empíricos e políticos, o mecanismo da suspensão de segurança permite a suspensão da decisão jurídica liminar que se obtém nas ações judiciais. E, com isso, as decisões acabam perdendo a capacidade de transformação. Com uma ressalva com relação à Belo Monte: as pessoas de direito privado não podem requerer a suspensão de segurança. A Norte Energia não poderia pedir. Quem faz isso, então, é a Advocacia Geral da União, que atua ao lado da Norte Energia nas ações judiciais. Ainda, a interpretação desse mecanismo vem permitindo que ele se sobreponha a todas as decisões – e não apenas as liminares – até o julgamento pela instância final. É um mecanismo que tem previsão legal, mas é um mecanismo extremamente complicado, porque pode se sustentar em fatos. E o Direito que se sustenta em fatos é o Direito que se abre ao mundo em que tudo é possível. O Ministério Público Federal não questiona a opção política do governo por Belo Monte, mas questiona o devido processo de licenciamento. A gente questiona a legalidade, não a legitimidade dessa opção. Mas o fato é que essa legitimidade é obtida sem o espaço de diálogo. E hoje eu realmente acho que a sociedade deveria refletir e discutir essa opção de interferência nos rios da Amazônia. Nós já sabemos o impacto que o desmatamento vem causando, a gente sabe o valor da água, a gente sabe o valor da Amazônia. Por isso, entendo que essas decisões que podem se sustentar em fatos são perigosas para o Estado democrático de Direito, já que os fatos nem sempre têm respaldo democrático.

Na sua opinião, com tudo o que a senhora tem testemunhado, qual será o julgamento de Belo Monte no futuro?

Santi – Ah, eu acho que essa pergunta é um pouco complicada. Sinceramente, eu acho que essa questão da legitimidade de Belo Monte tem que ser discutida num debate público. Eu me coloco como procuradora da República. Estou falando da minha leitura jurídica desse processo. Agora, se perguntar para a Thais, pessoa, o que ela acha que vai acontecer com Belo Monte, eu te diria que há perguntas que precisam ser feitas. Será que o modo de vida dessa região poderia ser suportado por outras fontes de energia? Eu não tenho dúvida que sim. Na região, quem precisa de Belo Monte são as indústrias siderúrgicas, e uma mineradora canadense (Belo Sun) que vai se instalar e extrair ouro em escala industrial, na região de maior impacto de Belo Monte. Então, quem depende dessa energia é essa empresa e outras que virão. E isso é uma coisa que tem me assustado muito com relação à Belo Monte. Uma das consequências de Belo Monte é essa possibilidade de extração de recursos minerais em escala industrial na Amazônia. E a disputa por esses recursos já começou. Fico extremamente preocupada com a possibilidade de instalação de um empreendimento minerário desse porte na região do epicentro de impacto de Belo Monte, sem que tenha sido feito o estudo do componente indígena e sem a avaliação do Ibama. Vai haver ali uma sobreposição de impactos.

É bem séria e controversa, para dizer o mínimo, a instalação dessa grande mineradora canadense, Belo Sun. Qual é a situação hoje?

Santi – Esse projeto minerário prenuncia um ciclo de exploração dos recursos naturais da Amazônia em escala industrial, que se tornará viável com Belo Monte. É também o prenúncio de um grave risco. De que grandes empreendimentos venham sobrepor seus impactos aos da hidrelétrica, sem a devida e competente avaliação. Com isso, os impactos de Belo Monte acabam por se potencializar a uma dimensão extraordinária. E o pior, as ações mitigatórias indispensáveis ao atestado de viabilidade da hidrelétrica perigam perder a eficácia, caso não haja um cauteloso controle de sobreposição de impactos. Se a geração de energia por Belo Monte depende do desvio do curso do rio Xingu, e a viabilidade da hidrelétrica para os povos indígenas da região depende de um robusto monitoramento para que se garanta a reprodução da vida no local, como um projeto de alto impacto localizado no coração do trecho de vazão reduzida do rio Xingu pode obter atestado de viabilidade sem estudos de impacto sobre os povos indígenas? E, se quem licencia Belo Monte é o Ibama, que é o órgão federal, e quem tem atribuição constitucional de proteger os povos indígenas é a União, como esse licenciamento poderia tramitar perante o órgão estadual? São essas questões que o Ministério Público Federal levou ao Poder Judiciário, sendo que hoje há uma sentença anulando a licença emitida, até que se concluam os estudos sobre os indígenas. Decisão que está suspensa até que seja julgado o recurso da Belo Sun pelo Tribunal Regional Federal em Brasília. Há também uma decisão recente impondo ao Ibama que participe de todos os atos desse licenciamento perante o órgão estadual. Mas, quando você me pergunta o que vai ser Belo Monte no futuro, acho que a grande questão de Belo Monte vai ser: para quem Belo Monte? Por que Belo Monte?

Há uma caixa preta em Belo Monte?

Hannah Arendt lia os estados totalitários. Ela lia o mundo do genocídio judeu. É possível ler Belo Monte da mesma maneira

Santi – As questões nebulosas de Belo Monte, o fato de a obra ser uma prioridade absoluta, são questões que a História vai contar, e eu espero que conte rápido.

Como é viver em Altamira, no meio de todos esses superlativos?

Santi – Na verdade, a realidade me encanta. Mesmo trágica. Entende? Por mais que a gente tenha vontade de chorar, ela é impressionante. Eu me surpreendo a cada dia com as coisas que acontecem aqui, seja pelo tamanho das áreas, já que estamos falando de milhões de hectares, de grilagem de terra de 200 mil hectares, de desmatamento de 1 mil hectares. Tudo é da ordem do inimaginável. Então eu acabo tendo muito essa posição de uma intérprete da realidade. Quando eu decidi ficar em Altamira, algumas pessoas falaram: “Nossa, parabéns pelo ato de desprendimento!”. Mas, para mim, ficar em Altamira é um privilégio. Conhecer as populações tradicionais é um privilégio. Poder receber um cacique, aqui, é um privilégio. Então, a minha relação com Altamira é de que cada dia eu me curvo mais. Quando eu falo « eu me curvo mais » é no sentido de ficar mais humilde diante das pessoas daqui. Há um momento do dia em que o sol provoca uma espécie de aura dourada na Volta Grande do Xingu. Eu vou ao rio porque eu quero ver isso. E cada dia é diferente. Ele nunca está igual. Quando eu vejo o rio, eu só tenho a agradecer a possibilidade de ele existir. É como esses índios, como esses ribeirinhos. Obrigada por serem diferentes, por me mostrar um mundo diferente do que eu estava acostumada em Curitiba. Eu acho tão bonito o menino que toma banho no barril, aí a mãe penteia o cabelinho dele pro lado, coloca ele na garupa da bicicleta, e leva ele na bicicleta. Eu adoro ver… Eu adoro observar. No meu dia a dia eu vivo esse encantamento pela região, sabendo que daqui pra lá a gente tem uma floresta que atravessa a fronteira do Brasil e que é maravilhosa. E que é o que, no futuro, vai ser a coisa mais valiosa. Como eu trabalho com a questão de Belo Monte, me vem no fundo esse sentimento de tristeza por conhecer a audácia do homem de mexer naquilo, de desviar esse rio.

Quando a encontrei numa reserva extrativista, dias atrás, a senhora brincou que sentia um pouco de inveja dos ribeirinhos. Como é isso?

Santi – É que eu acho que o trabalho deles é mais importante do que o meu. Eu realmente acho. Se você tem um olhar para o outro como se ele fosse um pobre, como se fosse um desprovido, a nossa atuação é muito limitada. Hoje eu tenho um olhar para eles de que eu tenho o direito de que eles continuem vivendo assim. Porque eles conhecem uma alternativa. Então, eu hoje sinto que é um direito nosso, do mundo de cá, e não só deles. É essa a dimensão que eu te falo. Eu agora reescrevo e recompreendo o meu trabalho, porque ele ganha uma outra dimensão sob essa perspectiva. Ou seja: o Ministério Público protege as populações indígenas e tradicionais não só porque elas têm direitos, mas também porque é importante para o conjunto da sociedade que o modo de vida delas continue existindo. Elas têm o direito de se desenvolver a partir delas mesmas, e não segundo o que a gente acha que é bonito. E nós, nossos filhos, precisamos desse outro modo de vida, precisamos que vivam assim. Por isso, também, o processo de Belo Monte com relação aos indígenas é tão doloroso.

A senhora mencionou que seria importante que a sociedade fizesse um debate público sobre a interferência do Estado nos rios da Amazônia. Por que a senhora acha que a sociedade não está fazendo? Ou, dito de outro modo: por que as pessoas não se importam?

Santi – Essa é a pergunta mais difícil. Acho que a Amazônia não interessa só ao Brasil, interessa para o mundo todo. E esse impacto tem que ser discutido até a última possibilidade das fontes alternativas. O que eu quero dizer é: se a política do governo se sustenta numa legitimidade que depende da aceitação popular com relação à utilização dos rios da Amazônia como fonte geradora de energia, esse debate tem que ser feito. E hoje eu acredito que é um momento importante, porque o Brasil está vivendo a falta de água. E essa falta de água está sendo relacionada ao desmatamento da Amazônia. E o desmatamento da Amazônia aumentou, a gente sabe disso. As pessoas vêm aqui relatar o que está saindo de caminhão com madeira. É um relato que já é público, e o Brasil tem hoje, talvez, o bem mais precioso do mundo, que é a Amazônia. É por isso que esse debate é importante, porque tem que ser dada à população o espaço mais livre possível de debate, de diálogo, sobre o que se pretende fazer com seu bem mais precioso. Com o risco, inclusive, de que seja tirado dela. Por isso que é realmente importante que se discuta isso. Acho que quando eu não vivia aqui, eu não tinha a dimensão. A gente sabe de longe, mas eu não tinha a dimensão do que estava acontecendo. É muito grande. Primeiro tira a madeira mais nobre, aí desmata, aí vem o gado. Inclusive a carne… Eu não como carne há muitos anos. Eu já tinha uma opção por ser vegetariana. Mas, agora, depois que eu vejo o que precisa para criar um boi, e o quanto isso interfere na região amazônica, eu não tenho coragem de comer carne. Carne, para mim, vem com a imagem daquele tronco que está saindo daqui. Eu sofro por ver o tamanho das toras de madeira que saem daqui. Sofro. Dói ver. Eu sofro de deixar o meu lixo aqui. Porque eu sei que Altamira não tem reciclagem. Eu levo meu lixo embora, eu não deixo o meu lixo aqui.

Leva de avião?

Santi – Eu levo meu lixo para ser reciclado em Curitiba. Porque a gente vive na fronteira da Amazônia, numa região em que a questão do lixo é extremamente complicada, e realmente tem que ter coragem para jogar, eu não consigo. Uma vez eu li um livro que se chama « Os Cidadãos Servos », de Juan Ramón Capella. E eu lembro que esse livro falava o seguinte: que as pessoas apertam a descarga do banheiro e têm a sensação de que estão limpando a sua casa. E, quando você aperta a descarga, na verdade você está sujando o mundo. Então, eu tenho essa sensação muito forte de que, quando eu coloco o meu saco de lixo na rua, em vez de fazer uma composteira, eu estou sujando o mundo, eu estou sujando a minha casa, porque a minha casa é o mundo. Acho que o debate em torno da Amazônia passa por isso. Por um debate em torno desse individualismo, da forma como as pessoas vivem centradas no consumismo, no que as pessoas buscam, que está desconectado do outro e está desconectado do mundo. Para mim é muito claro que a minha casa não acaba na porta da minha casa, a minha responsabilidade pelo mundo não acaba na porta do meu universo individual. Não é razão, é um sentimento de que a casa das pessoas está aqui, também. Nesse contexto em que a gente vive, as pessoas têm uma preocupação com o eu, com a beleza, com a estética, com o consumo. Então é muito difícil ter um debate público em torno das questões ambientais. É uma marca de uma época, mesmo. E há outra questão que eu acho mais forte ainda, e que me assusta mais em Belo Monte. Daí eu vou te explicar com um pouquinho de calma… Não vai acabar nunca a entrevista!

Fica tranquila…

Santi – Eu acho o seguinte. Eu já falei que vejo Belo Monte como um etnocídio. Quando a Hannah Arendt estuda os regimes totalitários, ela faz uma descrição do nazismo, ela faz uma descrição da política de Hitler que é muito interessante. O Hitler afirmava que tinha descoberto uma lei natural, e que essa lei natural era uma lei da sobreposição de uma raça, de um povo sobre o outro. Os judeus seriam um obstáculo que naturalmente seria superado por essa lei natural. Quando eu digo que os estudos de Belo Monte identificaram um processo de desestruturação dos povos indígenas da região, que já tinha começado com a Transamazônica, e que Belo Monte só acelera esse processo, me vem essa imagem de Hannah Arendt dizendo que Hitler apenas descobriu uma forma de acelerar o processo de uma lei natural que ele afirmava ter descoberto. E aqui, o que Belo Monte faz a esse processo de desestruturação iniciado com a Transamazônica é acelerá-lo a um ritmo insustentável para os indígenas. E talvez seja essa a justificativa para as suspensões das decisões judiciais, e de a Lei não se aplicar aqui. O que me assusta é a forma como a sociedade naturaliza esse processo com uma visão de que é inevitável que os indígenas venham a ser assimilados pela sociedade circundante, pela sociedade hegemônica. E aceitar que Belo Monte vai gerar a perda de referências e conhecimentos tradicionais com relação à Amazônia, a perda de outras formas de ver o mundo que poderiam ser formas de salvação, mesmo, do futuro. Então, esse processo de etnocídio é naturalizado e, por ser naturalizado, não dói para as pessoas. Não dói o fato de os índios estarem morrendo. Numa sociedade de consumo, desde que não se perca o eu hegemônico de cada um, a morte cultural de um povo não dói. Então, o que eu sinto é isso: é extremamente assustador a forma como a sociedade aceita esse processo.

É por isso, afinal, porque a maioria da população brasileira não se importa com a morte cultural dos povos indígenas, e mesmo com a morte física, nem se importa com a morte da floresta, que Belo Monte é possível apesar de atropelar a Lei?

Santi – Em última instância, as decisões judiciais também têm o respaldo da sociedade. Se essas suspensões de segurança causassem uma reação muito forte, elas não teriam legitimidade. Por que o silêncio? Como a sociedade aceita a não garantia dos direitos dos povos indígenas? Aceita porque naturaliza esse processo, que é um processo totalitário. É um processo em que o eu único, o todo, prevalece sobre o diferente. E que você não é capaz de olhar o diferente com respeito, como algo que é diferente de você, do seu eu. Isso é uma realidade, mesmo, que a gente está vivendo, de dificuldade para os povos indígenas, para as populações tradicionais, para essas culturas diferentes se manterem. Mesmo que hoje exista uma série de garantias fundamentais, de ordem internacional, na Constituição Federal, é muito difícil. E é por isso que aqui, no Brasil, quem dá a palavra sobre isso é o Supremo Tribunal Federal. E o Supremo tem que fazer isso, pela leitura da Constituição. Então um dia isso vai ser julgado. Um dia o Plano Emergencial vai ser julgado pelo Supremo. Um dia a forma como os índios não foram ouvidos nesse processo vai ser julgada pelo Supremo.

Mas aí o fato já está consumado.

Santi – É, esse é o problema. É o fato que a cada dia se consuma.

A senhora se sente impotente diante de Belo Monte, desse fato que se consuma apesar de todo o esforço, de todas as ações, e sem o apoio da sociedade, que se omite?

Santi – Acho que o Ministério Público Federal não é impotente. Mas eu penso que hoje, sozinho, apenas pela via do poder judiciário, o Ministério Público Federal não consegue fazer com que a Lei se aplique aqui. Belo Monte é um desafio ao Estado de Direito. Acima de tudo, acredito que a história tem que ser contada. E o que o Ministério Público Federal vem fazendo aqui em Altamira é a história viva de Belo Monte. E aí, eu diria: o Ministério Público não silencia. Não sei o que a História vai dizer de Belo Monte. Mas, o que eu posso dizer é que o Ministério Público Federal não silenciou.

Eliane Brum é escritora, repórter e documentarista. Autora dos livros de não ficção Coluna Prestes – o Avesso da Lenda, A Vida Que Ninguém vê, O Olho da Rua, A Menina Quebrada, Meus Desacontecimentos e do romance Uma Duas. Site: elianebrum.com  Email: elianebrum.coluna@gmail.com Twitter: @brumelianebrum

Arquivado em:

Karai Mirῖ, da aldeia Tenonde Porã

jeudi, mars 19th, 2015

Publicado em 10 de set de 2013, via Youtube

campanhaguaranisp.yvyrupa.org.br

Tramitam no Congresso Nacional diversas propostas que atacam frontalmente os direitos indígenas, entre elas a PEC 215, que visa passar para o poder legislativo a atribuição de homologar as terras indígenas.

Sabendo do seu risco para os povos indígenas de todo Brasil, por passar a decisão sobre o futuro desses povos para as mãos da bancada ruralista, o guarani Pedro Vicente Karai Mirῖ, da aldeia Tenonde Porã, São Paulo, gravou uma mensagem endereçada aos deputados, na qual expressa seu sentimento sobre o tema.

A Comissão Guarani Yvyrupa (CGY) inicia por esse vídeo a divulgação de uma série mensagens das lideranças do povo guarani para a sociedade nacional, buscando apoio na luta por seus direitos.

Todos às ruas para reagir ao ataque dos ruralistas à Constituição Federal!

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Notícias atuais em jornais:

http://brasil.elpais.com/brasil/2015/03/17/politica/1426621092_507266.html

ARANTES: 1964, um país feito num só Golpe

mercredi, mars 4th, 2015

« O objetivo do golpe de 64 era erradicar da cabeça das pessoas que houve nesse país um inconformismo de verdade. […] Erradicar a vontade das pessoas comuns de se organizarem de maneira política. »

ARANTES: Capitalismo em overdose

lundi, mars 2nd, 2015

Segue entrevista da Caros Amigos a Paulo Arantes

Entrevista-Arantes

collectif MAUVAISE TROUPE: Constellations

dimanche, mars 1st, 2015

 

Constellations

[Compartilhando um projeto muito significativo, com textos que o coletivo SAGWE pretende traduzir aos trankos e barrancos…]

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Trajectoires révolutionnaires du jeune 21è siècle

>..< Trajetórias revolucionárias do jovem século XXI

par le collectif mauvaise troupe

>..< coletivo tropa ruim < trupe do mal

Constellations, c’est d’abord un livre publié aux éditions de l’éclat, qui raconte par petites touches une quinzaine d’années de vie et de lutte, ce qu’on a appelé des trajectoires révolutionnaires. C’est aussi ce site, qui publie en version lyber les textes du livre. Nous souhaitons prolonger l’aventure en l’ouvrant à d’autres récits et documents, et le site accueillera bientôt une rubrique “l’histoire continue”.

>..< Constelações, é antes de mais nada um livro publicado nas éditions de l’éclat, que conta em pequenas pinceladas uma quinzena de anos de vida e de luta, isso que a gente chamou de trajetórias revolucionárias. É também este site, que publica em versão lyber os textos do livro. Nós desejmos dar continuidade à aventura abrindo-a à outras narrativas/estórias e documentos, e o site acolherá em breve uma rubrica “a história continua”.

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https://constellations.boum.org/

 

Émission radio sur France Culture:

Terre à terre

par Ruth Stégassy

http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-constellations-un-livre-du-collectif-mauvaise-troupe-editions-de-l-eclat-2015

Constellations, un livre du collectif Mauvaise Troupe (éditions de l’Eclat)

28.02.2015 – 07:05

Constellations JC Francis © Radio France

Ecrire leur propre histoire pour éviter que d’autres ne s’en emparent, c’est ce qui a incité un collectif de jeunes à prendre la plume pour raconter leurs parcours en ce début de siècle. Squatteurs, grévistes, zadistes, réfléchis et audacieux, prêts à essayer beaucoup de choses, ils inscrivent leurs combats dans des modes de vie différents, plus proches de la terre, de l’autonomie et du partage.

L’unique mort de Malcolm X

samedi, février 21st, 2015

21 fév

 https://quartierslibres.wordpress.com/2015/02/21/lunique-mort-de-malcolm-x/

Malcolm X assassiné

Malcolm X a eu plusieurs vies. On sait qu’il a été un délinquant, un membre de la Nation of Islam, un musulman, une figure militante pour l’égalité, et, dans ses derniers instants, il a été communiste.

Il y a beaucoup à dire de ses multiples vies, toute personne qui s’inspire des combats et du parcours de Malcolm X se sentira plus proche de telle ou telle période. Son parcours se prête à de nombreuses interprétations.

Mais pas sa mort. Son assassinat a été planifié par le FBI. Malcolm X a été tué avec la complicité des sbires de la Nation Of Islam.

Malcolm X n’a pas été tué pour des raisons criminelles, raciales ou religieuses. Son passé de délinquant, ses déclarations contre le pouvoir blanc, sa foi dans l’Islam n’ont pas scellé son destin.

Malcolm X a été condamné à mort par le gouvernement américain dès lors qu’il est devenu le porte-parole d’un discours communiste.

Ce n’est pas la virulence de son discours que le FBI a voulu éteindre, mais la propagation d’une parole qui expliquait que les injustices sociales, raciales et de genre ont un fondement économique. La traite, les plantations: tout cela a pour origine le profit et conditionne le fonctionnement de la société américaine toute entière.

Malcolm X a été tué pour avoir dénoncé le fonctionnement du capitalisme.

Le discours de la Nation Of Islam est particulièrement violent, mais cela ne fait pas de cette organisation un ennemi du gouvernement américain, parce qu’elle ne remet pas en cause le fonctionnement économique de la société américaine.

Le Black Panther Party a été décimé pour des raisons similaires à celles qui ont poussé la classe dirigeante à commander l’exécution de Malcolm X. Les Panthers étaient un groupe de communistes révolutionnaires se battant pour mettre en place une société égalitaire.

Malcolm X est mort parce qu’il est devenu porteur d’une alternative économique et sociale au capitalisme.

 

Malcolm X a eu plusieurs périodes dans sa vie, mais il n’a eu qu’une seule mort.

FURTADO: Ilha das Flores

jeudi, février 5th, 2015

KEHL: Aceleração e Depressão

dimanche, décembre 28th, 2014

Aceleração e Depressão

05’00” – Citação de Antônio Cândido na Inauguração da Biblioteca da ENFF:

“O capitalismo é o senhor do tempo.

Mas tempo não é dinheiro.

Isso é uma brutalidade.

Tempo é o tecido de nossas vidas.”

55’45” – Sobre a ideologia do trabalho:

“Além de dar sangue ainda tem que gostar?

Essa ideologia de gostar do trabalho é um jeito de mascarar a exploração do trabalho.”

ARANTES: O apagão da era tucana

dimanche, décembre 28th, 2014

O apagão da era tucana

O apagão da era tucana

Por Paulo Arantes.*

O Blog da Boitempo recupera em seu Especial Eleições 2014 este artigo de Paulo Arantes publicado originalmente no suplemento Mais! do jornal Folha de São Paulo em 27 de maio de 2001. Intitulado “Extinção” – título do livro que arantes publicaria seis anos depois pela Boitempo –, o texto parte de uma carta de um leitor da Folha ao “Painel do leitor” para refletir sobre o que chama da “bancarrota do modo paulista de pensar”. O contexto é o da crise do apagão, ocorrida no final do último mandato de Fernando Henrique Cardoso, pouco antes da eleição de Lula, que daria início ao ciclo petista no Governo Federal.  Hoje, às portas da crise hídrica de São Paulo que não obstante viu a reeleição, no primeiro turno, do governador Geraldo Alckmin, do PSDB, e da disputa entre Dilma Rousseff e Aécio Neves, que já tem como pano de fundo a realidade de um congresso eleito mais conservador desde 1964, cabe repensar, através da releitura feita por Arantes da análise do pós-guerra empreendida por Adorno e Horkheimer, o que resta hoje das lições da era de Hitler, e da era de FHC.

[Aviso aos navegantes: O paralelo polêmico estabelecido por Arantes busca dar conta sobretudo da relação entre a autodestruição de certa tradição intelectual progressista uspiana consolidada nos anos 60 em torno do sociólogo tucano e o colapso do projeto de modernização conservadora do país posto em marcha por ele a partir da tomada do poder em 1995. Cabe ao leitor, enfim, julgar a atualidade deste “capítulo terminal” da inteligência crítica paulista, sua experiência no poder e a investida neoliberal no país.]

***

“Tenho 65 anos e sempre estive com a situação, com o governo. Há uns três anos, comecei a questionar o meu posicionamento. Hoje não tenho mais dúvidas: sou oposição e tenho muita vergonha deste governo. O Brasil não merece este castigo”.
Benedito M. Andrade Neto (Taubaté, SP)
Folha de São Paulo, “Painel do Leitor”, 12/5/2001

“Uma das lições que a era Hitler nos ensinou”, escreviam há mais de meio século Adorno e Horkheimer, “é a de como é estúpido ser inteligente”. Pensavam nos bons europeus, modernos e civilizados, que durante uma década pavimentaram a ascensão do Terceiro Reich com argumentos de lógica impecável acerca da inviabilidade de tamanha aberração. Lembravam-se por exemplo de uma conversa com um brilhante economista que lhes demonstrara por a+b, com base nos interesses objetivos dos cervejeiros bávaros, que uma uniformização da Alemanha era impossível. “Depois os inteligentes disseram que o fascismo era impossível no Ocidente. Os inteligentes sempre facilitaram as coisas para os bárbaros, porque são de fato estúpidos. São os juízos bem informados e perspicazes, os prognósticos baseados na estatística e na experiência, as declarações começando com as palavras: ‘Afinal de contas, disso eu entendo’, são os statements conclusivos e sólidos que são falsos.”1

Pois bem. Noves fora os calafrios de praxe – sem falar na modesta envergadura dos pigmeus envolvidos, tanto os bem-pensantes quanto os facinorosos – , estamos em casa. Falo é claro dos inteligentes de São Paulo e de suas ramificações nacionais e internacionais de alto nível. Digamos que a estupidez da inteligência foi se tornando nos últimos tempos uma original contradição paulista. Não ignoro que a transformação da inteligência em estupidez parece ser um traço tendencial da evolução histórica e que, assim sendo, não se poderia honestamente atribuir à índole singular de um agrupamento humano o que é puro efeito de relações sociais.

Pelo sim, pelo não, até por mero instinto de sobrevivência e na condição de criatura dessa elite bem-falante e escrevente, acharia prudente, nessa quadra turbulenta da nacionalidade, pelo menos um solene pedido formal de desculpa aos brasileiros e brasileiras que há sete anos aturam entre tantas outras delicadezas de atenção social o estribilho da referida pedantocleptocracia, entoado por impressionante massa coral: Afinal de contas, disso nós entendemos! E como!

Os hierarcas do império nazi eram bárbaros e naturalmente inimigos mortais da vida do espírito. Mas há também um outro tipo de espírito que é anti-humano, insistiam nossos dois filósofos fracassomaníacos. Podemos reconhecê-lo pela sua marca de origem: a “superioridade bem-informada”. Não há por certo termo de comparação entre os grandes chefes fascistas de ontem e os comparsas tropicais de agora, de sorte que acabamos nos conformando com o tamanho bem paulista a que se reduziram antigos sonhos de suprema elegância, alta cultura e poder – este último, “sans phrase“. Assim, no lugar da tremenda camarilha teutônica, ocupa a cena o cortejo mambembe que se está vendo: o fotogênico Eduardo Jorge, o lombrosiano Jader, o schumpeteriano Mendonção e seu ídolo, o beato Serjão (que Deus o tenha no Paraíso que escolheu), o galante Ricardo Sérgio, o majestoso ACM, o brejeiro delfim de Hanover etc. etc. 2

Mas e onde se lê “espírito”, ainda por cima em alemão? Aqui sim a transposição local nos favorece plenamente. Os senhores hão de convir que, pelo menos em matéria de superioridade bem-informada, a Escola Paulista de Pensamento na qual me formei e que não posso renegar praticamente não tem rival. Pois então é isso, vistas as coisas aqui da capital do FHnistão 3.

Ingratidão maior nunca se viu: como pode o Brasil totalmente esclarecido pelos “intelligenti” de nossa escola ousar resplandecer sob o signo de uma calamidade triunfal? Além do mais, às vésperas de um apagão. Só pode ser obscurantismo. Afinal de contas, disso vocês não entendem nada! Prova disso, o iminente colapso energético do país, o qual precisa entender de uma vez por todas que acabou a fase de energia farta e barata no Brasil, que vivemos um processo de pós-industrialização, pelo qual já passaram economias mais modernas, conforme anunciou o diretor-geral da Agência Nacional de Petróleo, sem que ninguém tivesse chamado a polícia4. Alguma coisa no entanto estamos começando a entender. Estamos enfim reaprendendo com a era fernandina como de fato ficou brutalmente estúpido ser inteligente. Com uma diferença notável, como tudo nessa terra de varões sabedores e que vem a ser propriamente a contribuição original brasileira para o processo mundial de corrosão da inteligência. Na estupidez terminal do espírito superior com que se depararam a seu tempo Adorno e Horkheimer, quando redigiam com resignação filosófica a declaração de falência da civilização européia, explodia em todo seu esplendor a contradição inaugural da razão que comandara aquele processo em colapso, a inteligência liberal, a um tempo universal e particularista, numa palavra, “o instrumento do privilégio na igualdade”.

Dosagem homeopática

Na hora do apocalipse, era a ela que o fascismo estava apresentando a conta. Um ciclo histórico depois e a correspondente derrocada da era do crescimento, o pensamento que ora se extingue é de uma outra espécie. Digamos, para encurtar, da espécie que nos habituamos durante dois séculos a chamar de “progressista” ou, para ser mais específico, o lado oposto, o lado propriamente esquerdo daquela matriz original de evolução e reforma do mundo. Aqui entramos nós, o breve porém substancioso capítulo paulista do atual processo de autodestruição da inteligência brasileira, que vai assim arrematando o seu “ajuste” ao padrão global da estupidez bem-pensante. E por mais que a analogia nos repugne, é bom não esquecer a lição do apocalipse nazi, desta vez por uma autora insuspeita de fracassomania, Hannah Arendt: a descoberta da mais aterradora crueldade social germinando no processo aparentemente banal de corrupção da inteligência 5. É claro que a analogia é estritamente filosófica, apenas uma meditação acerca de um caso catastrófico de inibição da reflexão. De qualquer modo, embora a escala mundial do desastre em curso atualmente seja de meter medo, por aqui a dosagem ainda é homeopática, pelo menos do ângulo de um homem branco de classe média, constatação cujo simples enunciado já é uma ameaça. Voltando aos efeitos letais da inteligência paulista no poder, o fato intrigante é que deve ter saído de cena algo essencial que nos fazia pensar, se não for presumir demais. Seja como for, o fato é que toda uma tradição outrora crítica não só foi sugada pelo moinho satânico da estupidez inteligente, mas também passou a acionar-lhe a manivela, com o deslumbramento característico da supracitada superioridade bem-informada. Numa palavra, o que a era cardosista do esclarecimento está mostrando neste momento de glória da malandragem nacional é como se tornou apenas “bête et méchant” procurar ser inteligenterrimamente de esquerda, e isso depois de decretado pelos mesmos altos personagens o colapso da modernização, sem a qual, justamente, fica muito difícil distinguir uma explosão criativa de forças produtivas de meros serviços de corretagem. Cochilo grave para um crime ideológico quase perfeito, esse da lavagem de conceitos. Mas são derrapagens sem sujeito, diria algum espectro althusseriano, relançando a espiral do auto-engano.

Por exemplo, diante da piranhagem que foi o episódio Telebrás, algum incorruptível veterano do leninismo poderia muito bem replicar que mais vale um salto econômico arrancado a fórceps do que a grita moralista das camadas sociais sem futuro etc. Homens de ferro para os quais sou o primeiro a tirar o chapéu. (Muitos deles, com o peito coberto de medalhas, estão no governo. Continuo tirando o chapéu, desde que não me penhorem as antigas medalhas.) Nem por isso menos empulhados pela inércia de um raciocínio cujo nervo histórico se extinguiu, mas sobretudo mesmerizados pelo teatro de sombras dos operadores da nova classe que, justamente afiançados pela nobre estirpe da finada teoria crítica, vão tocando o violento trivial do “big business” como quem toma o Palácio de Inverno, agora sim, literalmente de assalto, acossados, é claro, pela guerrilha impatriótica dos atrasados. Assim se constituem os fundos secretos para uma eterna segunda rodada bolchevique, algo como foquismo na Sociedade Hípica. Aqui a matriz operacional de outra formidável invenção ideológica da era fernandina, a chamada “rebeldia a favor”. É assim que a mais crassa estupidez dos inteligentes vai fazendo a cama dos novos bárbaros, parceiros estratégicos que ingratamente caluniam em momentos de troca da guarda como agora. Nessas horas o sangue-frio materialista da velha-guarda costumava recomendar que se aprendesse com quem se vende, no que tinha toda razão. A nova hegemonia sempre anunciava a sua chegada arrematando cabeças, no geral inconformadas com o estado das artes. Pelas razões erradas, quem se vendia estava à frente dos obtusos e incorruptíveis. Estudando o caso, como numa cena brechtiana, os amigos de esquerda do progresso aprenderiam a encarar as coisas novas e ruins a partir das quais se deveria recomeçar. Estamos vendo nestes tempos cardosistas que já não é mais o caso. Não deve ser apenas por algum defeito de fabricação do personagem – o imortal inventor da rebeldia a favor – que não aprendemos nada com as suas genuflexões, embora não se possa negar a audácia de seu enorme passo adiante. Simplesmente não há mais chão para tal passo, quem nos compra não está mais desbravando nenhuma fronteira da valorização. Portanto já não faz mais diferença nenhuma distinguir, como exigia um clássico do materialismo paulista: vendeu-se, está criticando, ou vendeu-se criticando. No seu devido tempo, veremos por que a transformação histórica da inteligência em estupidez – esse o ponto, já que estaremos interessados em pesquisar a gênese paulista da “bêtise” na origem da atual derrocada da inteligência brasileira – diz respeito primordialmente ao toma lá, da cá das operações elementares de compra e venda. Mas não será preciso remontar à pré-história. Pode-se reconhecer a mesma lógica ancestral – girando como os ponteiros de um relógio no pulso de um morto – observando a espécie de reflexo condicionado daqueles que têm resposta para tudo. Amostragem relâmpago: 1) Política de terra arrasada com os petroleiros em greve? É claro, precisam aprender que estamos trocando capitalismo velho por capitalismo novo; 2) Previdência Social? Totalmente inviável, como um simples cálculo atuarial pode demonstrar, fulano traga os números; 3) Sim, nomeou um antigo torturador chefe da Polícia Federal: certamente precisou negociar coisa mais graúda. E por aí afora.

Física paulista dos interesses

E para trás também, caso recuemos até os primeiros sintomas dessa bancarrota do modo paulista de pensar. Vejamos por exemplo o que dizia um filósofo e colunável, enquanto transcorria em Brasília a CPI que desembocaria no impeachment do antecessor: “Ninguém é movido por interesses universais e não se pode pedir aos políticos que abdiquem do esforço pessoal de buscar o poder […]. Em vez do discurso moralista, cabe aceitar que os políticos agem por interesse privado, mas, como só podem fazer em nome do bem comum, que ele calcule seus riscos de ser pilhado em público toda vez que atuar exclusivamente em nome de seu bem particular […]. Desse modo constitui-se uma moralidade pública que comporta a infração nos seus interstícios” 6.

E ainda dizem que a coruja do filósofo só alça vôo ao fim do dia, pois esse mocho paulista madrugou com uma década de antecedência! O estudo da amostra requer entretanto o escrutínio objetivo do naturalista. Trata-se afinal de um processo sem sujeito, a rigor mecânico, como sugere o curioso símile que arremata o raciocínio: “Mesmo quando os indivíduos agem em nome do bem comum, a luta pela obtenção e manutenção do poder implica o exercício dum empuxe individual” 7. A fome de imanência que parece caracterizar esse singelo cálculo de custo/benefício parece fornecer uma excelente ilustração para aquilo que o iberista carioca Luís Werneck Vianna vem chamando de “física paulista dos interesses”, por oposição à irrazoável tendência metafísica do povo brasileiro a achar que é possível vida para além do mercado8. Além de ilustrar, é claro, no andar superior da cadeia alimentar dos bem-informados que têm resposta para tudo o vínculo arcaico entre a inteligência e as raciocinações do poder acerca das vantagens que consegue obter quando se resigna a seguir as regras do jogo. Na opinião descalibrada de Adorno e Horkheimer, que por certo andaram gazeteando os cursos de lógica.

Recordo a propósito, para voltar mais uma vez aos dois catastrofistas de Frankfurt, que talvez o sinal de alarme deles tenha começado a soar quando perceberam o que Chamberlain entendia por “ser razoável” ao reclamar das exigências de Hitler, a seu ver “unreasonables“. Numa palavra, parece que o Führer não respeitava muito a equivalência entre dar e tomar. Se oferecesse um preço justo para os territórios e populações que estava prestes a abocanhar, tudo bem. Essa a rota suicida da estupidez dos inteligentes e elegantes, cujo espírito se apaga “tão logo o poder deixa de obedecer à regra do jogo e passa à apropriação imediata”. De um ponto de vista histórico-mundial, como se dizia na esquerda hegeliana, tanto faz se se trata de um “Gauleiter”, um bicho solto de boca de fumo ou, enfim, um “investidor” atuando no ramo das privatizações. Assim sendo, se a fórmula “vendeu-se” choca e ofende, não seja por isso, troca-se por uma outra equivalente, “ajustou-se”. Por exemplo: ajustou-se gemendo (virou estadista) ou ajustou-se, está gemendo (virou existencialista).

Digamos então que a derrocada se consumou quando uma certa tradição crítica bem paulista se adaptou. Mas aí nossos incorrigíveis fracassomaníacos alemães completariam o raciocínio, lembrando que, na história natural da inteligência, sua extinção na estupidez vem a ser justamente “o dernier cri da adaptação”. E nada mais feroz que a predação dos adaptados (ainda mais quando procuram apenas sobreviver) 9. A violência pré-histórica da “globalização” em curso nada mais é do que a expressão, banalizada pelos notáveis do espírito, de mais uma rodada dessas “adaptações” próprias da derradeira civilização baseada na crueldade bem calculada do trabalho excedente 10.

Em tempo. Certamente o processo de extinção que está nos interessando identificar não é nem poderia ser unilateral. Ele também se espraiou pelo campo oposto, o mundo do trabalho, onde havia igualmente vida inteligente. A fundação absolutamente inédita de um recurso emancipatório inestimável como um Partido dos Trabalhadores que o diga. Juntamente com o “Solidarnosc” polonês, a única iniciativa anti-sistêmica em ascensão durante a década de 80, quando o império deflagrava sua contra-revolução mundial. O movimento polonês, como se há de recordar, foi o primeiro a sumir no ralo da nulidade social, e o nosso já vai apresentando sintomas alarmantes de decomposição dourada.

Com toda a razão o mesmo Luís Werneck Vianna costuma incluir na física paulista dos interesses o movimento browniano das grandes centrais sindicais aqui do pedaço – e, podemos agora acrescentar, o tipo de inteligência esperta das trocas simbólicas e materiais que lhe constitui a razão dominante. Enfim, quem não se lembrará, entre tantos outros, do lance mais do que meramente retórico de um líder sindical excluindo de uma “reforma” da Previdência, ainda por combinar com os de cima, os que nela nunca estiveram incluídos, e por isso mesmo. Faz sentido. Trata-se de uma simétrica opinião-espelho da convicção sociológica da alta tucanagem, segundo a qual o povo miúdo que descola uma aposentadoria na boca do caixa sem nunca ter integralmente contribuído durante as décadas em que se virou da mão para a boca é o primeiro fraudador da Previdência. Dialética da malandragem “oblige“? Como diria um grande lógico paulista, diante de um grafite no banheiro “todo lógico é idiota/ o professor X é lógico/ logo, o professor X é idiota”, pelo menos formalmente está correto. Seja dito em homenagem à neutralidade epistemológica que sempre distinguiu a Escola Paulista de Pensamento, o professor X era ele mesmo. Conosco é assim mesmo, os conceitos, quando são bons, como os nossos, são muito democráticos, não fazem distinção de classe.

Precarização do trabalho

Continuando. Numa tese recente, mostrou-se como a contribuição dos assalariados para os antigos IAPs da famigerada era Vargas financiaram as estatais originárias, torradas agora para fazer o caixa do populismo cambial do primeiro mandato11. Entre elas, a Vale do Rio Doce, arrematada a preço de banana nas condições que se sabe, como compete a um Estado-corretor de “big business12. Pois não é que também ouvi outro dia um líder sindical, com imponente folha de serviços prestados durante o auge do sindicalismo de combate do período anterior, saudar o “companheiro Benjamin” (Steinbruch mesmo) como “parceiro de primeira hora” num louvável empreendimento de “charity business“? Outro louvável “parceiro de primeira hora” (idem, ibidem) o companheiro BankBoston. Num ensaio recente, Francisco de Oliveira dá uma boa pista para rastrear, no chão material dessa outra metade da física paulista dos interesses, o correspondente processo de extinção mental, nesse caso, por motivo de extenuação na base social da espoliação 13. Com efeito, contrariando o besteirol corrente sobre a perda da centralidade do trabalho, Francisco de Oliveira não só também constata uma espantosa extensão do assalariamento, no sentido amplo do termo, sem paralelo mesmo considerando-se os anos dourados do fordismo, ampliação que se estende da mais cruenta extração de mais-valia absoluta até o trabalho não-pago do cliente de serviços que também labuta ao consumir, mas um igual aprofundamento da privatização do trabalho, entendendo-se com isso a privação de sua dimensão pública, tanto por motivo de precarização e informalização galopantes como de predação do tempo privado de “não-trabalho” pelo emprego on line da massa crescente de trabalhadores à disposição. A seu ver, esses dois movimentos tornam o velho conceito marxista de exército industrial mais atual do que nunca, desde que devidamente reinterpretado, na medida em que “praticamente todos os trabalhadores converteram-se em seus membros intermitentes/latentes pela permanente desqualificação e informalização”. Assim sendo, a fração propriamente ativa tornou-se minoritária, enquanto a fração estagnada ou lúmpen tende a crescer. Mais importante, o fundo público que se origina da relação contratual de compra e venda de força de trabalho e, quando se constitui, perde seu antigo poder de veto sobre o capital. Com isso, continua Oliveira, a mera “gestão” dos fundos públicos, tais como FAT, PIS, Pasep, FGTS, e não a sua “apropriação pública”, torna-se objetivo maior dessa fração ativa do exército industrial. Nessas condições, os membros desse núcleo preservado (e olhe lá!), convertidos em sujeitos monetários privatizados, não podem nem querem saber da massa sobrante do seu exército. Deve passar por aqui a base material dos dois lances de idiotia social referidos acima. Sobre tal base se ergue a mesma derrocada da inteligência no mundo do trabalho. É claro que Francisco de Oliveira empregou deliberadamente a expressão de Robert Kurz “sujeitos monetários”, fórmula que nesse meio tempo acabou ganhando novo conteúdo, à medida que seu autor foi reabrindo o dossiê do mundo do trabalho que precipitadamente julgara abolido. Pois, comentando o argumento bem conhecido de Richard Sennett sobre a corrosão do caráter dos indivíduos flexibilizados pela desqualificação do trabalho sob o novo capitalismo, Kurz também realça o impulso autodestrutivo que consome tais mônadas “universalmente exploradas e solitárias”, um novo universo da espoliação em que os empregados vão se tornando “manhosos e sem coesão social, que só sabem lograr seus superiores, os clientes e seus demais colegas” 14. Aqui o outro foco do ponto cego em questão. A anulação mental induzida pela privatização do trabalho atroz – como alguns autores franceses chamam a coisa – vem a ser o reverso de uma tolerância crescente com o intolerável – no caso, a injustiça abismal na sociedade polarizada de hoje. Algo como uma reação defensiva igualmente cruel ante o sofrimento que se é obrigado a infligir a si mesmo e aos outros, os que se vêem passar nas levas sucessivas de precarizados e enxotados, pelo sistema, é claro, como nos falsos juízos de atribuição que acompanham esse encasulamento no medo 15. É neste momento que se dá a esterilização da faculdade de pensar e prospera o cálculo dos experts em sobrevivência, deserto mental onde cresce apenas a crueldade social que caracteriza todo o eclipse da reflexão. Aqui voltamos ao topo dos esclarecidos. Ao niilismo da “viração” dos que embaixo moem no aspro corresponde o “saco de maldades” ou a “Wall Street quer sangue” de dois imortais mentecaptos da pedantocleptocracia fernandina.

O reino animal

Com uma diferença, seja dito, por assim dizer, em favor das vítimas. Como o nome indica, “bêtise” algo terá a ver com o reino animal. Refletindo sobre sua gênese, nossos dois fracassomaníacos frankfurtianos lembraram que o símbolo da inteligência é a antena do caracol.

“Diante de um obstáculo, a antena é imediatamente retirada para o abrigo protetor do corpo, ela se identifica com o todo e só muito hesitantemente ousará sair de novo como um órgão independente […]. Em seus começos, a vida intelectual é infinitamente delicada […]. O corpo é paralisado pelo ferimento físico, o espírito pelo medo. Na origem as duas coisas são inseparáveis […]. Esse primeiro olhar tateante é sempre fácil de dobrar, ele tem por trás de si a boa vontade, a frágil esperança, mas nenhuma energia constante. Tendo sido definitivamente afugentado da direção que queria tomar, o animal torna-se tímido e burro. A estupidez é uma cicatriz […]. Essas cicatrizes constituem deformações. Elas podem tornar as pessoas estúpidas no sentido de uma manifestação de deficiência, da cegueira e da impotência, quando ficam apenas estagnadas; no sentido da maldade, da teimosia e do fanatismo, quando desenvolvem um câncer em seu interior. A violência sofrida transforma a boa vontade em má” 16.

São esses os pontos cegos que no interior de um indivíduo justamente, como estamos vendo, “designam as etapas em que a esperança se imobilizou”. Porém o que se aplica aos condenados da terra – ao mesmo tempo em que reconhece a massa bestificada pela hipnose fascista na história das frustrações da espécie – não pode evidentemente valer para a indigência histórica do reino animal do espírito que se instalou na capital cultural do FHnistão. Para tal reino não haverá filosofia que encontre circunstâncias atenuantes.

Como o ser em Aristóteles, corrupção também se diz em muitos sentidos, inclusive na acepção brasileira do termo, como a seu tempo veremos, caso este folhetim continue. Ao falar em corrupção da inteligência brasileira, não me passa pela cabeça sugerir que até os maiorais de nosso falido espírito crítico estão criando rã no quintal. Primeiro porque acho que ainda não estou maluco a esse ponto, segundo, e principalmente, porque, sendo moralista, pelo menos com essas coisas não costumo brincar. Como não tive berço dialético, minha mãe estudou no “Des Oiseaux” e meu pai era udenista, peço que me relevem a estreiteza de espírito. Falha de formação, sem dúvida.

Mesmo tendo sido aluno aplicado da Escola Paulista de Pensamento, ainda não consigo encarar a corrupção com suficiente isenção sociológica. Azar, estou agora morrendo na praia. Vejam só, deixei escapar na undécima hora a Astúcia da Razão em pessoa, a manobra radical do genial estadista, na formulação não menos inspirada do filósofo Ortega y Nassif: “Utilizar as armas da fisiologia para derrotar a fisiologia!”. Aplicando esse teorema do materialismo histórico em reconstrução, o fotogênico E.J. definiu-se com toda razão um lobista ao contrário17. Mas também não é dessa corrupção literal – na verdade uma metáfora fóssil – que estou falando, embora não ignore que a dita cuja é antes de tudo um sistema sem sujeito, é claro, porém com cadastro na Receita Federal. A corrupção que me interessa – a extinção da inteligência pela estupidez “crítica” – é muito mais assustadora (afinal tenho interesses profissionais no assunto), pois concerne à decomposição de uma tradição que se vai desmoralizando conforme apodrece. (Avisei que sou moralista.) Sendo assim, o estrago não é nada trivial, de fato uma hecatombe que no limite independe de eventuais traficâncias nas altas paragens do pensamento e do poder. Ou melhor, por isso mesmo interessa investigar conceitualmente, é claro… o lugar do “broker” intelectual na hora pesada em que se encontram o dono do dinheiro e o dono do poder. Ali onde circulam, nas palavras famosas de Braudel, os grandes predadores e vigora a lei da selva, deve a inteligência se corromper na forma gloriosa da mais estupenda e cruel burrice.

Cada vez mais do mesmo

Dada a calculada irreversibilidade das políticas de ajuste permanente como fim em si mesmo e o correspondente dano social irreparável que produzem, tudo indica que teremos cada vez mais do mesmo. Diante de uma tal escalada autodestrutiva, a constatação de que a tradição crítica brasileira não tem mais futuro é uma catástrofe menor.

Não sei se estou me fazendo entender, afinal não sou nenhuma exceção e a minha própria capacidade de pensar já deve ter se apagado faz tempo. Os paulistas no poder não são quaisquer, tampouco a desgraça mental que patrocinam. À sua própria revelia, bem entendido, conforme aprofundavam o ponto final em que chafurdamos, iam avançando, com fins apologéticos os mais rasos, nos fundos críticos acumulados pela referida tradição e, por esse caminho de autodestruição do saber herdado, convertendo ponto por ponto o que antes esclarecia e prometia libertação, no seu exato oposto conformista, como se quisessem demonstrar numa derradeira pirueta, cínica ou asnática, vá lá saber, que de fato cedo ou tarde toda Aufklärung, central ou periférica, acaba se convertendo no seu contrário.

A nova mitologia dos fatos se expressa então no autodeslumbramento com que a feroz burrice dos inteligentes se congratula consigo mesma. Porém, o espírito crítico saqueado e barateado parece se vingar quando a antiga teoria crítica passa a funcionar como uma chinfrinzinha teoria tradicional de coisa nenhuma e ainda por cima mobilizada com a pompa e circunstância dos grandes acacianos para os fins da mais trivial dominação de classe.


NOTAS

1. Adorno e Horkheimer, Dialética do esclarecimento, trad. Guido Almeida, Rio de Janeiro, Jorge Zahar, 1985, pág. 195;
2. Não ignoro que essa enumeração aleatória está confundindo duas ordens de fenômenos, as quais o renomado Dicionário do Almanaque Filosófico, da editora Vozes, na sua edição de 1997, manda distinguir, a saber, a corrupção de tipo b, inferior, corrupção atrasada e ainda tributária do paradigma desenvolvimentista; e a superior, de tipo a, a de agência, dita de acumulação flexível (pág. 26). Antevendo a atual apoteose, já naquela edição do referido almanaque (ainda disponível à rua Frei Luís, nº 100, em Petrópolis) se anunciava o fim próximo da era Vargas, no entender do dicionarista, um modo de produção asiático, em vigor durante meio século no Brasil, destinado entretanto a um fatal desaparecimento desde o momento em que o atual regime retomara o processo de ocidentalização do país, interrompido em 1930 (cf. ibidem, pág. 35);
3. Copyright José Simão;
4. Folha, 10/5/01, pág. B 3. Na ocasião, o mesmo cunhado do príncipe de Hanover deu como exemplo o Japão dos anos 70, que, devido ao alto custo de energia, transferiu para o Brasil sua produção de alumínio. Porém nada mais disse nem lhe foi indagado;
5. Cf. Hannah Arendt, Eichmann em Jerusalém, SP, Companhia das Letras, 1999;
6. José Arthur Giannotti, Folha, 7/6/92. Ao leitor interessado em apreender o conceito de “infração intersticial”, recomendo a consulta ao mencionado dicionário publicado pelos bons frades de Petrópolis, onde encontrará na pág. 27 a seguinte definição: “Manobra radical pilhada em flagrante desvio semântico. Equívoco categorial afiançável”.
Na última edição do referido almanaque, encontrará o leitor interessante aplicação atualizada do conceito: “Exemplo de infração intersticial: na recente violação do painel do Senado – “estelário cívico”, conforme a última produção poética do bacharel de Cananéia, “Senatus Populusque Brasiliensis”, todavia um caso paulista atípico de extinção de nascença – dir-se-á que a infração, sendo intersticial, não fere a regra do decoro parlamentar, uma vez que se deu seguindo uma outra regra, cuja gramática deve ser procurada numa outra lógica, a da intimidade, para ser exato”;
7. Como se trata de complexo termo técnico de mecânica celeste, poderá o leitor recorrer novamente ao providencial dicionário, ao que parece compilado na intenção dos prováveis sobreviventes do apagão da inteligência nacional. “Empuxe individual – golpe de manivela que coloca o ego em movimento. Acionar o mecanismo com precaução: perigo de fissura e escapamento (v. fissura e escapamento)”. Págs. 37-38;
8. Cf. Luís Werneck Vianna, “A Revolução Passiva – Iberismo e Americanismo”, Rio de Janeiro, ed. Revan, 1997;
9. P.: “Qual a prioridade do presidente para o fim do governo?” R.: “Bom, do jeito que está, será sobreviver”. Entrevista de José Arthur Giannotti a Luís Henrique Amaral: “Moral e Política Não Se Misturam”, em O Globo, 13/5/01;
10. Na extraordinária formulação de Marx, reativada recentemente por Fernando Haddad em “Sindicalismo, Cooperativismo e Socialismo”, São Paulo, Fundação Perseu Abramo (no prelo);
11. Eli Gurgel Andrade, “(Des)Equilíbrio da Previdência Social Brasileira (1945-1997)”, UFMG, 1999;
12. Para um bom enquadramento da atual parolagem acerca da transição modernérrima do Estado-produtor (Brasil 1) para o Estado-regulador (Brasil 2), ver José Carlos Miranda e Maria da Conceição Tavares, “Brasil – Estratégias da Conglomeração”, in José Luis Fiori (org.), “Estados e Moedas no Desenvolvimento das Nações”, Petrópolis, Vozes, 1999.
Exemplo: “A Agência Nacional de Petróleo está obrigando a Petrobras a ceder o uso do gasoduto Brasil-Bolívia [cuja construção ela mesma bancou] à British Gas, arbitrando uma tarifa muito inferior à que a própria estatal vai pagar. Essa benesse da ANP dará à BG condições de vender mais barato o gás à custa da empresa brasileira. Isso se chama livre mercado ou facilitação do poder público?” (Fernando Siqueira, presidente da Associação dos Engenheiros da Petrobrás. Folha, “Painel do Leitor”, 11/ 05/01, pág. A 3). O rapaz não sabe lógica, não entendeu a gramática do capital;
13. Cf. Francisco de Oliveira, “Classes Sociais em Mudança e a Luta pelo Socialismo”, São Paulo, Fundação Perseu Abramo, 2000, págs.14-21;
14. Robert Kurz, “Descartável e Degradado”, Folha, caderno Mais!, 11/07/99;
15. Cf. Cristophe Dejours, “La Souffrance en France” [O Sofrimento na França], Paris, Seuil, 1998;
16. Idem, ibidem, págs. 239-240;
17. Para outras contribuições do pensador de Poços de Salamanca, ver ainda o citado dicionário da editora Vozes, em especial a pág. 35: “O estadista é um intuitivo genial, que define um modelo de país na cabeça e centra todas as suas energias para concretizar o objetivo. Ele trapaceia, mente, engana, alia-se ao diabo.” “Escrúpulo é coisa de intelectual”, arremata o diretor-presidente da agência Dinheiro Vivo, noutro lance premonitório acerca do destino da vida inteligente no país. “Obviamente não basta a falta de escrúpulos”, continua. O primeiro Fernando que o diga. No entanto, não sei se querendo demonstrar que tampouco é necessária muita sociologia, Ortega y Nassif, segundo registro do mesmo dicionário (pág. 36), relembra que Fernando, o Breve, também mudou o país: “Collor teve a visão genial de entender que não implodiria esse edifício getulista pedindo licença […]. Collor intuiu com uma clareza admirável o papel que caberia a cada agente político e econômico no novo país que estava sendo moldado. Essa visão genial foi sua grande virtude […]. O manual encontrado no PC de PC Farias demonstra a visão extraordinária dos novos tempos”. Pela recorrência do fenômeno, é bem possível que no próximo reinado estejam operando uma terceira liquidação da era Vargas e assim sucessivamente, como, na finada União Soviética, a famosa herança asiática, quer dizer, ibérica, que nunca terminava de acabar, “et pour cause“.

ARANTES: O legado da Copa e os mecanismos de repressão

dimanche, décembre 28th, 2014

Paulo Arantes: O legado da Copa e os mecanismos de repressão

14.06.30_Paulo Arantes_O legado da CopaBlog do IMS entrevista Paulo Arantes.*

Professor aposentado do departamento de Filosofia da USP e coordenador da Coleção Estado de Sítio da Boitempo, Paulo Arantes acaba de lançar O novo tempo do mundo, e outros estudos sobre a era da emergênciaMapa possível de nosso tempo, o livro articula ensaios sobre junho de 2013, o extermínio colonial, a economia de guerra, a indústria dos presídios, as UPPs, o trabalho nos campos de concentração, as revoltas nos guetos, o golpe militar de 64, na tentativa de pensar a experiência da história em uma era de expectativas decrescentes.

Nesta entrevista realizada via e-mail ao Blog do IMS, em torno do livro, Paulo Arantes comenta os “dois junhos” — o de 2013 e o de 2014 — e defende que o maior legado da Copa será o “upgrading dos aparelhos coercitivos”. Confira:

* * *

1. Em seu livro, o senhor fala sobre o fim da era das grandes esperas, de ciclos em que as sociedades ocidentais se mantiveram na expectativa de uma grande mudança para o futuro, quer fosse uma guerra, uma revolução, algo que alteraria a ordem das coisas profundamente. Hoje ninguém parece acreditar em uma mudança radical, parece que o futuro está fadado a ser uma versão remediada do presente. Por outro lado, você demonstra empolgação com movimentos como as manifestações de junho do ano passado. Esse tipo de eclosão não seria meio esvaziada de sentido uma vez que nem seus próprios agentes parecem ambicionar uma mudança radical?

Depende do que entendermos por mudança radical. Se for na mesma linha das grandes expectativas modernas que durante dois séculos alimentaram o imaginário dito progressista de sociedade orientadas para o futuro, segundo a lógica do crescimento indefinido, está claro que as manifestações de junho não assinalam nenhuma daquelas reviravoltas históricas pelas quais desde sempre nos habituamos a esperar nos momentos cruciais de uma conjuntura em transe. Como em 1964. O termo de comparação obviamente não caiu do céu. Ou melhor, caiu sim: quis o destino, no caso, o fetichismo das datas redondas, que os 50 anos da Ditadura que mudou radicalmente o Brasil tenham caído em junho, mais exatamente entre dois junhos, o histórico, do ano passado, e o que está transcorrendo agora. Salta aos olhos o quanto o tempo brasileiro mudou de lá para cá. Ou por outra, o quanto o tempo brasileiro passou a ritmar-se pelo novo tempo do mundo, um regime político de esperas que não comporta mais desfechos conclusivos, embora a contagem regressiva recomece a cada rodada. Há um ano se diz que o Brasil nunca mais será o mesmo depois de junho, mas a situação conflitiva que se abriu então está muito longe da terra em transe anunciada por Glauber Rocha. Me explico. A denominação corrente Jornadas de Junho é claramente uma reminiscência do Dezoito de brumário, de Marx — como se há de recordar, o escrito magistral em que Marx simplesmente inventou a análise materialista de conjuntura, no caso, a que arrastou a Revolução de 1848 ao golpe de Luis Napoleão Bonaparte, uma narrativa de corte balzaquiano cujo decurso, mesmo no registro paródico, é tão teatralmente dramático quanto as incontáveis e memoráveis jornadas insurrecionais da Grande Revolução. Mesmo descontado o despropósito gritante da comparação, ninguém se aventuraria a redescrever junho naqueles termos clássicos. E, no entanto, desde que o mundo é mundo, não há agrupamento de esquerda que não principie uma reunião com uma análise de conjuntura naqueles mesmíssimos moldes clássicos. Junho não coube mais nessa rotina, salvo para ser sumariamente descartado como esquerdismo de classe média. Por isso mesmo soa ainda mais patético o sinal de alarme, não menos rotineiro nessas circunstâncias de desobediência civil com a esquerda institucional de passagem pelo governo: não façam marola que o espectro de 64 está à solta — não que a direita não esteja salivando por conta de uma mudança de guarda iminente. Mas justamente o Golpe de 64 foi desfechado depois de uma escalada de três anos acelerados num campo de batalha no qual a frente popular chegou desarmada no último ato. Foi nossa última catástrofe, a origem do Brasil contemporâneo que agora está mudando de pele. Quer dizer, a versão de agora do Brasil-potência de 50 anos atrás se reapresentou num tempo emergencial em que o futuro perdeu seu caráter de evidência progressista, cada vez mais Segurança e menos Desenvolvimento, para evocar o binômio sinistro da Ditadura, que hoje corre pelo trilho “pacificador” da gestão securitária do social, do encarceramento em massa aos programas de transferências monetárias condicionadas. O Brasil vive assim num clima de emergência de mão dupla. Numa delas, requenta a parolagem arrivista do catching up apoiada na predação regional operada por suas multinacionais. Noutra, multiplica todo tipo de saída de emergência — por exemplo, a viração do chamado empreendedorismo dos pobres. Numa hora em que o capitalismo é para poucos, selecionados entre a massa trabalhadora dessocializada pelo medo da eliminação, não faz mesmo muito sentido esperar por mudanças sociais em profundidade, como se dizia no tempo em que a luta de classes ainda dispunha de um poder instituinte capaz de frear a desagregação inerente à guerra social capitalista, que passou então a ser represada por outros dispositivos “pacificadores”. Nesse andar superior da dominação gestionária não pode haver futuro que não seja a projeção linear de um presente sem maiores ambições que a segurança como um fim em si mesmo.

Na zona de desconforto dos protestos mundo afora, todavia, há novidades. E induzida justamente pelo “presentismo” emergencial que rege o novo tempo do mundo. Quando o futuro se aproxima na forma de colapsos anunciados, e o passado se resume a um amontoado de desgraças, cuja memória pressiona quando muito por retratação, nossa relação alterada com o tempo social muda por completo a experiência da política. Enquanto no topo da cadeia de comando e espoliação, administra-se a percepção coletiva de que a decomposição da ordem capitalista não encerra mais nenhuma promessa, na base parece que se reaprende a esperar sem contar mais com o mítico “dia que virá”, com se dizia nas canções de resistência à Ditadura. A novidade que precisa ser saudada — daí sua impressão de “empolgação” — é o surgimento, depois de quase duas décadas de latência, de uma esquerda desatrelada da miragem progressista e seus custos cobrados antecipadamente. Não é pouca coisa — a rigor uma profanação —, num país com encontro marcado com o futuro, segundo o seu mito de origem, para ser mais preciso, num país que nasceu como uma comunidade imaginada de expectativas, pouco importa se regularmente frustradas, ou talvez por isso mesmo, declarar, e agir em conformidade, nas palavras de um ativista de junho, que a famigerada marcha do progresso pode e deve ser interrompida e que, sendo o presente intolerável, será preciso suspender o futuro para que justiça seja feita. Delirante ou sensata, pode faltar tudo nessa visão, menos o desalento que a seu ver transparece na falta de ambição transformadora na explosão de junho. De fato, nada menos épico do que a revogação de um aumento de 20 centavos, para voltar a falar nos treze dias que mudaram, não o mundo, mas a vida na cidade de São Paulo. E no entanto, uma esquerda “sem futuro” — entendamos,  uma esquerda à altura de uma idade de expectativas decrescentes, encarada tal mutação de época como um dado de realidade da dominação e não como um equívoco filosófico — simplesmente provocou a capitulação da maior concentração urbana de poder político e econômico do país, levando junto no naufrágio a esquerda “com futuro” que aparentava conduzir o barco com o tirocínio da tal correlação de forças que só os velhos marinheiros possuem. Daí o falso problema do sempre lembrado nessas horas “fôlego curto” das revoltas populares de junho, que obviamente só existe se medido pelo metro enferrujado da longa duração da esquerda “com futuro”, cujo fôlego, este sim, claramente se esgotou e por isso sua falta de ar se tornou um problema real de morte por asfixia, o que não é o caso da nova esquerda anticapitalista, que no entanto respira à vontade na mesma atmosfera rarefeita de emergência e governo de exceção na qual ingressamos. Pois se trata de um tempo novo, aliás nem tão novo assim — na França e na Inglaterra, por exemplo, está completando 30 anos ou mais —, de insurreições explosivas que se sucedem segundo uma lógica reativa e antipolítica que se extinguem sem deixar outro rastro além da memória dos ressentimentos acumulados para a próxima explosão. Aqui a coisa nova e ruim da qual deve partir um esquerda “sem futuro” — coisa nova e ruim que a outra, sua antecessora no exercício do poder, qualquer poder, já opera faz algum tempo. É que no capitalismo de desastre e suas correspondentes terapias de choque — para falar como Naomi Klein —, constituiu-se um continuum de públicos-alvo — ninguém pode ficar de fora —, alternada ou concomitantemente, social e punitivo. Assim como se cadastra um sem-teto que pressione o suficiente, depois de bater muito e conter, se “inclui” no cadastro da segurança os amotinados da rua. Esta simbiose entre polícia e política define bem o novo tempo brasileiro que os sucessores da Ditadura passaram a operar desde o início dos anos 90 sob o nome de Pacificação. Mudança radical, para voltar ao seu mote, seria encontrar a porta de saída de engrenagens como essa, ao invés de aperfeiçoá-la com novas “conquistas”.

2. No artigo em que trata da Ditadura, o senhor diz que estão tentando encurtar a duração do regime e abrandá-lo em um revisionismo à brasileira. Você acha que a tendência é que o regime militar seja relativizado e perca importância na narrativa da história brasileira? Se isso se concretizar, qual a consequência esperada? Quem são os agentes desse revisionismo?

A Ditadura só mudou o país de alto a baixo porque venceu em toda linha. E venceu tão inapelavelmente que nos fez acreditar que a derrotamos. Talvez tenha sido esta sua maior vitória. Esse é o mito fundador do Brasil contemporâneo, o de uma democracia nova que emergiu vitoriosa do tratamento de choque de um regime de aniquilação sistemática de seu inimigos de classe, aliás cuidadosamente selecionados — não se reprimia e desaparecia a esmo. Não que não houvesse resistência e luta. Houve, e muita, desde a primeira hora. Mas onde há resistência, também há colaboração, que foi abundante, para não falar na imensa terra de ninguém dos resignados e adaptados. Trinta anos de Terror Branco no Cone Sul e na América Central resultou por toda a parte em democracias de baixa intensidade, para ainda falta na língua da Guerra muito pouco Fria que deu régua e compasso ao nosso Estado de Segurança Nacional, como pode ser abreviadamente redescrito um regime que soube combinar desenvolvimentismo em marcha forçada e o trabalho sujo prescrito pela chamada Doutrina da Guerra Revolucionária, que os militares franceses derrotados em Dien-Bien-Phu trouxeram da Indochina na mochila e aplicaram na Argélia. Decididamente não foi apenas doméstico o acerto de contas, que de resto ainda não se encerrou. O processo de “pacificação” em que estamos enterrados até o pescoço, por definição, não tem prazo para acabar. Só que agora o inimigo é outro, embora a guerra continue interna, impulsionada pela perene ansiedade das classes proprietárias: será que o Golpe foi suficientemente assustador para apagar de vez até a memória de que um dia houve inconformismo de verdade no país? Na dúvida, melhor cultivar o temor reverencial dos militares. E o “revisionismo” da esquerda, convencida de que derrotou a Ditadura porque soube reencontrar enfim a Democracia contra a qual atentara no passado, provocando a compreensível embora desproporcional reação dos aparelhos coercitivos encarregados de garantir a lei e a ordem. A intensidade do Golpe foi tal que abalou até o equivalente historiográfico da proibição do incesto, a interdição do anacronismo, pecado mortal, como sabe qualquer historiador. O revisionismo vive disso: a evidência institucional de hoje — extorquida todos sabemos a que preço — retroage até o passado, que passa a ser julgado a revelia num processo instruído por um tribunal, que se for o da história, só pode ser a dos vencedores.

Todavia a virada revisionista não teria conhecido a difusão avassaladora atual sem a mutação no regime histórico da espera pela qual começamos nossa conversa. Como ele é central, basta um exemplo. Durante meio século, o imaginário progressista brasileiro, da esquerda revolucionária aos liberais desenvolvimentistas (uma peculiar hibridação local), deixou-se imantar por uma única expectativa, a de superar o flagelo social do subdesenvolvimento, do qual passamos a ter uma consciência catastrófica a partir dos anos 30 do século passado, nas palavras de Antonio Candido. Essa é a corrente principal ao longo da qual fluía um tempo que só nestes termos era nacional, apesar do antagonismo de fundo, que alargava de tal modo seu horizonte comum que o limiar a ser ultrapassado tanto poderia ser uma ruptura social como uma decolagem modernizadora igualmente desestabilizadora — é só pensar no escândalo político da moderada Sudene. A palavra à esquerda para esta linha de espera era Revolução Brasileira, uma noção de expectativa máxima que a ninguém ocorreria antecipar a fisionomia, embora constasse de nossa certidão de nascença. Pois era tão forte sua irradiação que o Golpe, em princípio desfechado para barrá-la, adotou-a com a naturalidade de um senso comum histórico, não se acanhando de se apresentar como uma “revolução”, ainda que reacionária, na contramão de tudo e todos, menos da geocultura legitimadora do Desenvolvimento. Na verdade, uma contrarrevolução preventiva, no caso, como os seus ideólogos foram os primeiros a reclamar abertamente. Seja como for, um conceito de movimento, como seu par antitético, que afinal não chegara sequer a sair da prancheta, embora o campo popular se agitasse desde que conseguira abortar o ensaio geral do golpe em 1961. Esse é o ponto cego do revisionismo e uma das razões pelas quais demorou tanto tempo para sair do armário. Não constava do repertório de época — e estamos falando do antigo tempo do mundo —, a favor ou contra, Estado de Direito, Democracia etc. e assemelhados, noções que não abrem temporalmente para nada, pelo menos segundo os paradigmas políticos daquele século que esperou e temeu revolução, guerra e cataclismo nuclear. Deu-se então a grande transformação de nossa época — lendo apenas o painel do sismógrafo, no centro do qual se encontra a redescoberta do mal absoluto, o Holocausto, que os 30 anos de crescimento do pós-guerra relegara ao segundo plano de uma tragédia particular. Para frente, até onde a vista alcança, apenas segurança, precaução e estado de alerta como razões de governo normais e permanentes, enquanto às nossas costas um passado de desgraças e violações não cessa de crescer e atemorizar, tornando o presente um único sinal de alarme entre duas catástrofes. Pensando bem, o revisionismo no fundo é apenas um deles, vindo da mesma esquerda que passou a fazer o inventário das violações da democracia por não conseguir mais imaginar a vida depois do capitalismo.  

3. Você critica bastante a chamada esquerda tradicional, que já não seria capaz de compreender e intervir nesse novo tempo de que trata seu novo livro. Por outro lado, sua foto de autor no fim do volume é com um megafone na mão, durante uma aula pública organizada pelo Movimento Passe Livre. No meio de toda aquela manifestação, os fóruns mais amplos que o MPL convocou não eram debates, assembléias com o resto do movimento social, com as pessoas que estavam na rua, mas aulas públicas. É forte essa imagem da organização que chama para si a responsabilidade de educar. O tempo inteiro eles disseram abdicar da função de liderar, mas não abdicaram dessa posição professoral de ensinar. Quando foram ao Roda Viva, mandaram um representante que era professor, o tempo todo buscaram filiação com professores, a exemplo do senhor. Isso não demonstra uma visão ainda mais sectária do que a dos sindicalistas e seus carros de som, a visão de um movimento que adota um tom professoral em relação a seus pares que estão nas ruas?

À primeira vista, um megafone de fato não recomenda muito o autor. Talvez nem a uma segunda vista. Em todo o caso, não custa uma visita ao YouTube, onde o leitor pode ele mesmo verificar o eventual estrago. Na circunstância, foi um expediente diante da pane no sistema de som. Tampouco o microfone atenua muito a desconfiança. Seja como for, o megafone é um ancestral do famigerado carro de som e como tal um dispositivo que em princípio aproximaria seu usuário, mesmo ocasional, da execrada nomenclatura do ciclo que está se encerrando. Como nunca fui um scholar de verdade, a imagem de orador de centro acadêmico não representa propriamente uma queda. Quanto à aula pública, outro dispositivo clássico de mobilização, sendo a extensão de uma relação naturalmente desigual entre quem fala de cátedra e quem ouve literalmente parterre, é por definição um multiplicador de hierarquias sociais. Novamente só me resta sugerir confirmar ou não sua má impressão recorrendo ao único registro disponível.

Dito isso, passemos ao MPL. Tenho lido e ouvido muitas restrições, mas a sua é particularmente bizarra. Nunca me ocorreria e, no entanto, é quase uma evidência. Como o nome indica, um movimento pelo passe-livre só poderia ter nascido num ambiente originalmente estudantil que, por sua vez, não se compreende sem a presença (ou melhor, sem a ausência) de professores. Que tenham se deixado contaminar pelo vírus professoral é uma hipótese plausível, mas não me parece ser o caso, ainda que tenham de fato dado uma aula de política à bancada do Roda Viva. Não chegaria ao extremo de dizer que seriam hoje o sal da terra, como outrora os estudantes russos que povoam os romances de Turgueniev e Dostoievski, muito menos que ensaiam uma “ida ao povo” similar. De qualquer modo, o que não faltam são afinidades próximas ou remotas, alucinadas ou razoáveis, que não toquem o coração veterano do modesto radicalismo de classe média que, segundo Antonio Candido, moldou o espírito antioligárquico da Faculdade em que me formei. Resta a pretensão de educar os demais movimentos sociais, que você lhe atribui. Acho que estão justamente na exata contramão dessa mais do que entranhada e perniciosa ambição do homem culto brasileiro, mandar e desmandar — e ponha mandar nisso — em nome do esclarecimento do povo miúdo, a marcha do progresso de que falávamos há pouco. O crime fundador de Canudos que o diga: “O brilho da civilização através do clarão das descargas”, escreveu Euclides, antes de passar ao capítulo da degola dos prisioneiros, obrigados a dar vivas á República, como precisou lembrar não faz muito Willi Bolle, estudando no Sertão de Guimarães Rosa a guerra permanente que move nossa máquina de moer gente.

4. Passando para o junho deste ano, você diz no livro que o verdadeiro espólio da Copa será um aprofundamento de aparatos coercitivos de vigilância e punição que, em ocasiões futuras, poderão ser acionados com mais eficácia do que hoje. Fora os megaeventos de atenção internacional, que parecem justificar aos olhos da opinião média brasileira que o Estado suspenda a normalidade para maquiar o país de seus problemas, que outras situações poderiam acionar esses mecanismos de exceção?

Em toda e qualquer situação em que o novo inimigo se apresente. Lembrando que no Brasil o inimigo é sempre interno. Salvo a “maldita guerra” paraguaia e nossa presença apenas coadjuvante na campanha da Itália, como os demais latino-americanos, lembrou certa vez um estudioso europeu, fomos poupados dos horrores da guerra internacional de grande escala, mas ao preço de padecermos o inferno nas mãos de nossas próprias forças armadas. E, por isso, não contamos ao longo do século XX com um dos principais recursos de que dispuseram os cidadãos europeus e americanos para exigir a contrapartida dos direitos e do reconhecimento social, as guerras da nação contra seus inimigos externos. Barganha sinistra que, no entanto, pesou na decisão dos países centrais, chegada a hora de avançar sobre as conquistas sociais passadas, decisão de suprimir o serviço militar e profissionalizar o “trabalho da guerra”, transformando-o em mais um posto assalariado reservado de resto, sobretudo nos Estados Unidos, aos seus nacionais de segunda ou terceira linha, os filhos da desigualdade, como se diz por lá. Por essas e por outras, nunca fomos uma sociedade propriamente nacional-militar, e por extensão, salarial, nas quais os conflitos sociais de fundo acabam se acertando num real campo de batalha. Com o inimigo internalizado desde sempre, todo cuidado é pouco ao falarmos na militarização em curso no Brasil.

Pois é disso que também estamos falando ao dizer que, meganegócios à parte, o real legado da Copa será um upgrading dos aparelhos coercitivos. Ou inovação de gestão, como preferem dizer as autoridades encarregadas de todo esse festival de violações, gabando-se, por exemplo, de que com os Centros de Integração de Comando e Controle, Secretaria Extraordinária de Segurança Pública para Grandes Eventos, e congêneres, o “legado de gestão pública já é realidade na segurança”, jargão para integração das variadas forças de segurança e destas com as Forças Armadas, para não mencionar o aparato tecnológico antidistúrbios contratado sem limites orçamentários junto aos fornecedores de sempre, Israel, Alemanha, etc. Um outro capítulo seria a tão influente quanto discreta e próspera indústria bélica local, reforçada ultimamente pela entrada das mesmas empreiteiras dos megaprojetos neste ramo de negócio, cuja quinquilharia não exportada destina-se ao controle interno das “forças oponentes” elencadas pelo recente Manual de Garantia da Lei e da Ordem. Como lembrou o ex-presidente do STF Cezar Peluso, “vivemos de fato uma guerra interna no país”. Que, no entanto, não é mais a da Ditadura. Nunca será demais insistir que o inimigo agora é outro. Sendo um perito em recursos humanos, o subversivo clássico de ontem é hoje um gestor estratégico precioso. Assim como o principal risco hoje é social. Por isso multiplicam-se os públicos-alvo, e alvos existem para serem atingidos por algum projétil, ou projeto, como se queira. Por mais intenso e devastador que tenha sido o tratamento de choque da Ditadura, ela não chegou propriamente a militarizar a gestão social. A segurança pública por certo, mas é um caso de figura trivial. Deixou esta tarefa histórica para a nossa democracia de baixa intensidade, herança maior que transmitiu aos seus adversários de ontem, que por sua vez a defendem, tal “democracia racionada”, com um zelo punitivo redobrado. Sobretudo na identificação do novo inimigo: inimigo do povo — de cuja chacina possuem a reserva de mercado; inimigo das últimas conquistas sociais e da PM que as garante; inimigo do desenvolvimento, em todas as suas modalidades; inimigo da pacificação e sua “guerra ao contrário” ao crime organizado e seu duplo, o fantasma do neoliberalismo que nos assombra de quatro em quatro anos. E por aí vamos, pois a construção social do inimigo é interminável como a guerra sem fim que se trava mundo afora desde que o capitalismo saciou sua histórica fome canina pelo trabalho, tornando-se um negócio para poucos.

* Publicado originalmente no Blog do Instituto Moreira Salles em 20 de junho de 2014.

KEHL & LÖWY: Capitalismo como religião

dimanche, décembre 28th, 2014

Walter BENJAMIN, intérprete do capitalismo como religião

PRISM ⚡ Break

vendredi, octobre 17th, 2014

Projets libres des logiciels pour se protéger des programmes de surveillance.

Projetos livres de softwares para se proteger dos programas de vigilância.

https://prism-break.org/

Refusez les programmes de surveillance des données comme PRISM, XKeyscore and Tempora.

Nous avons tous le droit à la vie privée dès maintenant en chiffrant nos communications et en mettant fin à notre dépendance à l’égard des services propriétaires.

Diga não ao PRISM, o programa mundial de vigilância de dados da NSA.

Pare de reportar suas atividades online para o governo americano; use as seguintes alternativas livres ao software proprietário.