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Aborigènes

mercredi, octobre 14th, 2015

En remerciement aux inspirations et souffles venu-es des airs des montagnes du Chiapas.

Grâce aux Semillitas Zapatistas nous pouvons nous reconnaître dans des luttes des peuples indigènes un peu partout dans le monde. Reflets des gens qui résistent aux processus de kolonisation, de pillage et d’offensives à l’outrance imposées par la ‘trockrokrodilogik Kapitale’ aux fils (et filles;) du temps.

Une toute petite référance fait différance sur ce sol plein des fleurs en mots – images – réfléxions, même dans un espace virtuel si reducteur et trompeur comme la ‘time line’ du royaume des malédictions de facesbouches.

Merci donc à tou-te-s ceux/celles qui partagent de la verité en mots-images-refléxions, dans des mots-clés et des mots-valises qui portent la puissance de créer et ouvrir d’autres mondes nouveaux hors des vieux pouvoirs kapitaux virulents.

Et les coïncidences ne s’arrêtent pas là… Je viens de découvrir que les Aborigènes d’Australie  eux aussi, ils ont comme référence centrale, le symbolisme du serpent depuis l’âge des ‘pierres’:

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Yurlunggur

Dans la mythologie des Aborigènes d’Australie (plus spécifiquement Murngin1), le Yurlungur est un serpent de cuivre qui fut tiré d’un profond sommeil par l’odeur des menstruations d’une femme.

La femme et ses sœurs, les Wawalag, furent dévorées par le Yurlungur, auquel il fut demandé plus tard lors d’un concile de serpents de les régurgiter. Dans les cérémonies aborigènes australiennes, le fait de vomir symbolise le passage des garçons à l’âge adulte.

Source: Wikipédia – Yurlungur

John Mawurndjul, Serpent arc-en-ciel à cornes. Terre d'Arnhem (Australie), XXe siècle. Écorce d'eucalyptus, pigments naturels, 176 x 72 cm. Paris, musée du quai Branly. © Musée du quai Branly

John Mawurndjul, Serpent arc-en-ciel à cornes. Terre d’Arnhem (Australie), XXe siècle.
Écorce d’eucalyptus, pigments naturels, 176 x 72 cm. Paris, musée du quai Branly. Source: tracesduserpent

Le Serpent arc-en-ciel ou Ndjamulji appelé aussi Waagal, Wagyl ou Yurlungur est un être mythologique majeur pour le peuple Aborigène d’Australie.

En Australie et en Nouvelle-Zélande, il existe plusieurs types de dragons. Ces dragons sont des créatures qui vivent souvent près de l’eau. Le Serpent arc-en-ciel baptisé Ngalyod est l’un de ces serpents-dragons vénérés depuis plus de 10 000 ans  par les Aborigènes. Il est considéré comme l’habitant permanent des puits et contrôle ainsi l’eau, la source de vie la plus précieuse. Parfois imprévisible, c’est le Serpent arc-en-ciel qui rivalise avec l’implacable soleil, pour reconstituer les réserves d’eau. Ce combat épique est décrit dans le Temps du rêve.

C’est donc un protecteur bienfaiteur de son peuple, mais il peut aussi punir ceux qui enfreignent la loi. Il donne et reprend la vie. La mythologie du Serpent arc-en-ciel est étroitement liée à la terre, à l’eau, à la vie, aux relations sociales et à la fertilité. Il existe de nombreuses histoires associées au Serpent arc-en-ciel, ce qui traduit l’importance de cet être mythique dans les traditions aborigènes.

Pour le nomade aborigène marchant dans le ‘bush’, le serpent est un signe de la Terre indiquant un point d’eau proche et l’arc-en-ciel est un signe du Ciel indiquant une pluie récente dans cette direction. Tous deux étant des signes bénéfiques.

source: wikipédia – Serpent_arc-en-ciel

Yidaki

Leur technique incroyable, du ‘souffle’, pour jouer leur instrument nomé Didgeridoo ou yidaki, ou mago, semble contenir plus que de la musique, mais un processus méditatif…

Une légende aborigène raconte l’origine de cet instrument23 :

« Au commencement, tout était froid et sombre.
Bur Buk Boon était en train de préparer du bois pour le feu afin d’apporter protection, chaleur et lumière à sa famille.
Bur Buk Boon remarqua soudain qu’une bûche était creuse et qu’une famille de termites grignotait le bois tendre du centre de la bûche.
Ne voulant pas blesser les termites, Bur Buk Boon porta la bûche creuse à sa bouche et commença à souffler.
Les termites furent projetées dans le ciel nocturne, formèrent les étoiles et la Voie lactée, illuminant le paysage.
Et pour la première fois le son du didgeridoo bénit la Terre-Mère, la protégeant elle et tous les esprits du Temps du rêve, avec ce son vibrant pour l’éternité. »

https://www.youtube.com/watch?v=5YM5nohSh6c

Il y a encore des tas de choses à découvrir de ce peuple:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Aborig%C3%A8nes_d%27Australie

Mythologie_aborigène

Temps_du_rêveAboriginal_art_Carnarvon_Gorge

Cosmogonie des Aborigènes d’Australie

La cosmogonie des Aborigènes d’Australie repose sur la notion de « Temps du rêve », en anglais « Dreamtime » ou « Dreaming », « Tjukurpa » dans les langues anangu, « Wapar » en yankunytjatjara. À cette époque mythique, les ancêtres surnaturels, comme le Serpent Arc-en-ciel ou les Hommes Éclairs, créèrent le monde par leurs déplacements et leurs actions. Tjukurpa fournit une explication du monde, définit le sens de la vie, ce qui est bien ou mal, ce qui est naturel ou ce qui est vrai. Ces définitions règlent tous les aspects de la vie des Anangu, peuples de l’Australie Centrale.

Tjukurpa interprète chaque site et chaque élément du paysage en termes symboliques, il mêle le passé (c’est-à-dire l’histoire de sa création) avec le présent et sa signification. Beaucoup de ces informations sont secrètes et ne doivent pas être révélées aux non-Aborigènes, les « Pyranipa ».

Uluru a été créé pendant la Tjukurpa. Ce monolithe de 3 600 m de long et de 348 m de haut proviendrait du jeu de deux enfants mythiques dans la boue un jour de pluie.
Tout autour de ce rocher, de nombreux sites sont sacrés et porteurs de mémoire et de légendes.

Dans cette cosmogonie, la pensée a créé toute matière. La terre, les hommes, les animaux et les plantes ne sont que des parties d’un même tout. Donc les hommes ne peuvent pas posséder de terres ni d’animaux. Cette cosmogonie a provoqué de graves conflits entre les colonisateurs et les aborigènes qui ne comprenaient pas les notions de propriétés privées délimitées ou d’élevage.